Pleines de questions se posent d'elles-mêmes. Quelle politique prend les organisateurs pour ramener du public qui peut suivre vraiment le festival ? Pour quel public nous mettons en pave cet événement de renommé international ? Étant un jeune marrakechi, qui a suivi cet événement depuis la création, la chose qui m'a un peu touché, c'est l'absence de l'artiste marocain. Le public un peu paumé et perdu sans aucune direction au sein d'un festival aussi grand. En effet le festival donne beaucoup de choses pour la Maroc, et surtout Marrakech, mais le public Marrakchi, ne fait pas partie des objectifs du festival. Je trouve que le manque de sensibilisation et de préparation de l'événement se voit à l'ouverture de l'événement lorsque la part de l'action culturelle est oubliée. Si on revoit les objectifs d'un événement artistique ou culturel, c'est en premier temps de toucher le public. Toucher dans le sens d'initier au public marocain les valeurs de l'art et son rôle jouer dans la création d'une société ouverte et généreuse. Si Ali ou Asma, se bouscule devant le palais des congrès le jour J, c'est par ce qu'une star va passer devant eux, mais le film ne les intéresse pas vraiment. Ceux qu'on trouve dans les salles attentifs, ce sont les journalistes ou le jury. En fait, ce n'est pas une critique pour le FIFM, mais un simple souhait de l'un des habitants de la ville de Marrakech. Si le FIFM mène un réel travail de sensibilisation et de proximité, là, le festival sera de plus grande ampleur vis-à-vis des citoyens. Et pourquoi pas organiser des formations pour les métiers du cinéma au sein des écoles, des lycées et des universités. Que les spectateurs puissent voir en ce festival une aubaine d'ouverture sur un autre monde qu'est le 7ème art. En espérant que l'on sera de plus en plus présents pour soutenir notre Festival du Cinéma.