Il est bien loin le temps des cyclistes engagés, combatifs et des bagarres propres en haut des cols. Il est bien loin aussi le temps des pelotons qui roulent à vitesse humaine et celui des contre la montre qui n'atteignent pas des vitesses de motocycles. Eh oui ce temps est révolu, aujourd'hui ce n'est plus la combativité dans la montagne qui prime mais l'inventivité dans le dopage. Les joueurs innovent chaque année par des produits surréalistes tout droit sortis de laboratoires de pseudo médecins. La preuve irréfutable de cette mascarade qui se jouent devant les yeux des fans du vrai cyclisme et celle qu'il nous a été donné de voir durant trois semaines sur les routes de France (par ailleurs très jolies). Un tour qui se disait propre, destiné à créer une union sacrée entre tous les partis de ce cyclisme "renaissant" : Eh bien c'est raté, c'est le dopage qui a régné sur fond de conflits entre ASO (société organisatrice) et l'union cycliste internationale. Et les malheureux symboles de cet échec sont Vinokourov ex favori de ce dernier Tour contrôlé positif après un contre la montre surhumain, Christian Rineiro installé dans le ventre mou du classement et Iban mayo qui n'a été que l'ombre de lui-même. Et que dire du vainqueur cité à plusieurs reprises dans une affaire de dopage. Ces quatre là sont le symbole de ce nouveau dopage. Les coureurs les plus faibles se dopent aussi pour ne pas paraître ridicules devant les vainqueurs. Imaginez que les champions d'autre fois ne parviendraient pas à rentrer dans le top 20 de l'épreuve : hallucinant Une Anecdote pour finir : le journaliste de radio France info n'est-il pas le réel vainqueur, il a effectué le tour avec un seul compagnon de route mais en 120 h ... 30h de plus que le dernier du Tour de France 2007 mais lui au moins roulait à l'eau claire.