She hate me est un film de Spike Lee, sorti en Novembre 2004. « On voudrait voir Mr Armstrong ». Cette phrase a été prononcée par dix huit lesbiennes au concierge de l'immeuble joué par Jamel Debbouze où habite John Henry Jack Armstrong interprété par Anthony Mackie. Celui-ci est salarié dans une entreprise de biotechnologie. Il découvre avec un collègue, qui se suicide au tout début du film, un remède probable contre le SIDA, la prexiline ( ?). Il est aussi le seul à savoir que les patrons de son entreprise sont impliqués dans une affaire de fraudes financières. Il décide de les dénoncer. Ce qui entraîne son licenciement. Il se retrouve sans aucunes ressources financières. Les événements s'améliorent dès que son ex petite amie Fatima devenue lesbienne intervient. Elle désire, en effet, un enfant de John. Elle lui propose de la mettre enceinte en contrepartie de 10000 $. Il ne comprend pas le comportement de Fatima. Elle lui explique que sa compagne et d'autres lesbiennes veulent un enfant. Elles sont en mesure de payer 10000 $ chacune. John, en manque d'argent, accepte. Une course effrénée aux spermatozoïdes commence. Les femmes ont choisi cet homme-là car il possède des qualités physiques et intellectuelles unique (long organe sexuel, corps sain...) d'après Fatima. John avale du viagra et boit du Red Bull, boisson énergisante, lors de chaque séance sexuelle où cinq femmes doivent être mises enceintes. C'est un défilé qui commence. John apprécie. Fatima ramène en fin de soirée l'argent « récolté ». John est une « gagneuse ». Monica Belluci, jeune et belle italienne fait appel à John, dans le but d'être enceinte pour satisfaire le désir de son père. C'est la femme la plus touchante et la plus douce du film. Après avoir fait l'amour avec John, elle dit tendrement que « la conception a était faite ». Elle aura des jumeaux. Cependant, un agent de police au caractère arrogant, arrête et met John en prison. « Tu es un nègre qui essaie de propager sa race ». Fatima et son amie rendent souvent visite à John. Elles accouchent de deux garçons quelques semaines plus tard. La famille de John qui désapprouve son attitude est stupéfaite car elle était capable de l'aider financièrement. Il assiste, sur les bancs des accusés, au côté d'une avocate dépassée, à plusieurs audiences judiciaires pour tenter de s'expliquer. Son histoire a crée une polémique sur l'ensemble du territoire américain. Certains le juge de « pervers », d'autres approuvent son acte. Il est finalement jugé non coupable. Il se rend compte qu'il est toujours attiré par Fatima en dépit du choix sexuel de celle-ci. Ils se fréquenteront régulièrement. Le monde sexuel chez les américains est très vaste. Les hommes autant que les femmes désacralisent la relation sexuelle en la banalisant. Tout est acceptable. Cela s'explique t-il par le niveau de développement du pays et/ ou par la culture américaine ? Les années 60 représentent une explosion culturelle où la femme s'affirme et sort sur le marché du travail. Elle accorde plus de temps à son corps, à son bien-être et à son plaisir. Son évolution sexuelle est rapide. La création des mouvements gays et lesbiennes est l'illustration directe de cette affirmation de liberté. En choisissant une orientation sexuelle, les hommes se mettent dans une lutte et crée un sentiment nouveau. Deux femmes s'aiment autant au lit que pour la vie. Deux hommes se désirent et vivent ensemble. Ils s'impatientent d'avoir un enfant, soit en faisant appel à l'adoption soit en demandant à une femme son ovule (mère porteuse). Le sentiment humain qui existait naturellement entre un homme et une femme (Adam et Eve) s'est transformé. Dès les années 70, on pouvait voir sur les larges scènes du festival de Woodstock, des gens nus exprimant leur liberté sexuelle. Actuellement, les hommes n'inventent plus. Ils reproduisent des modèles et des attitudes sexuels trouvés des années auparavant. De plus, la recherche de la liberté sexuelle s'étend vers l'Europe. En France, il existe l'inter associative lesbienne, gay, bi et transsexuel.