Désormais, le dopage est devenu monnaie courante dans le monde sportif. L'exilire magique a été concocté par les Soviétiques durant la guerre froide, période de lutte acharnée entre les camps libérale et communiste, y compris dans le domaine du sport. De fil en aiguille, le fléau s'est propagé comme une traînée de poudre dans les sphères sportives. Fruit de la révolution médicale, ou plutôt hypocrisie sportive. D'emblée, une grande frange d'athlètes saisissent cette aubaine factice, afin de grimper dans les marches du podium, mais sporadiquement. Ceci étant, qu'ils s'éclipsent après leur contrôle en flagrant délit, positif à la testostérone. Exposé à ce fléau, les athlètes sont devenus de plus en plus vulnérables. Pour donner un coup de frein à cette inflation, l'agence internationale antidopage est devenue plus vigilante, à travers des mesures incitatives, tout en infligeant de lourdes sanctions allant jusqu'à la suspension à vie. Cependant, le cas alléchant de cette saison, demeure certainement le cas des deux ténors américains, "Justin Gatlin" l'homme le plus rapide du monde, et son compatriote, "Floyed Landis", vainqueur du dernier tour de France, pour finir tous les deux en apothéose avec un contrôle positif à la testostérone. En outre, la crédibilité du sport mondial est remise en cause avec les multiples scandales de dopage. L'enjeu est de taille. On parle, aujourd'hui, de l'autorisation du dopage afin que les athlètes soient sur le même pied d'égalité. Un véritable paradoxe, contradictoire à l'éthique et la discipline sportive. En somme, c'est comme en forgeant qu'on devient forgeron. L'option du dopage reste une courte passerelle vers la gloire, puisque toute réussite se fait aux prix de la souffrance.