La métropole Marocaine a, et depuis un an déjà, son propre festival : ‘Le Festival de Casablanca', là où diversité rime avec originalité, et là où art retrouve spiritualité. Fort du succès de sa première édition, le festival Casaoui revient en force, avec une deuxième édition encore plus variée, mais surtout aussi impliquée dans l'atmosphère généreuse de la ville. Les festivités ont commencé sur la place des ‘Nations Unies' avec un spectacle d'ouverture signé ‘Générik Vapeur', société spécialisée dans le théâtre de rue musical depuis 1984. La pièce urbaine tourne à propos d'une baleine-cétacé gardant dans son ventre un cheval aillé, la baleine souffre, émet des jets d'eau, des cries,... Des personnages masqués arrivent en sphères de fer, une mascotte géante de girafe approche, des groupes folkloriques se produisent dans des camions maquillés, puis, un troupeau de chevaux accompagne la foule jusqu'à la scène Rachidi, là où, sous les cries du public, le cétacé libère le ‘Cheval aillé' qui en profite pour accomplir son dernier envol, au dessus des têtes d'un public épanoui. La toile est achevée, la ‘Conférence Des Chevaux' a eu lieu. Et pendant que l'animateur se prépare à annoncer le début des concerts, M. le Premier Ministre, Driss JETOU effectue une visite surprise des lieux. Un geste rempli de sens... Comme quoi, la politique ne peut se détacher de la culture. Le groupe américain Groundation continue de mobiliser les spectateurs de la scène Rachidi, Khaled les fait vibrer sur la scène Sidi Bernoussi, pendant que Najat ATABOU enflamme le public de la scène EL Hank. La joie règne les cœurs et les esprits, les Casawoui ne peuvent qu'être fières de leur ville... Mohammed SLIMANI