En revenant à la douce enfance, je me rappelle du dicton "la caravane passe, les chiens aboient". Qui d'entre nous ne s'est jamais posé la question : "que disait l'esprit de celui qui a dit cela ???". A mon avis c'était un grand Homme, avec un grand "H", parce que cela aurait pu être une femme, mais cela n'étant qu'un détail, je passe au plus concret. En faisant le détour de notre société, où la "7dya" est de mise, j'aurais plutôt pensé au dicton suivant : "la caravane passe et les enfoirés ne pensent qu'à la casse". Quand on voit que quoi qu'on fasse on est critiqué et réduit à régler des "conflits" qui n'ont du mot conflit que le nom, mais vide de sens. Des gamineries qui à force finissent par tuer le désir de travailler, d'appartenance,... ou presque, car le désir et la passion survivent toujours, ou presque... Mais en fin de compte, il y a un exemple que m'avait donné un ami de la compagne. Un jour, lors de mon adolescence, alors que j'étais énervé à cause des propos d'une certaine personne, il s'est approché de moi et m'a chuchoté : "quand tu traverses un champ et que tu trouve une bouse de vache fraîche et bien parfumée, tu ne t'abaisses pas pour nettoyer la route car tu va te salir, et la route ne serait pas propre pour autant. Tu la laisses sécher au soleil et se faire éparpiller par le vent ; tel est une certaine catégorie d'Homme..." Je me rappelle toujours de cet exemple, il ne fait que se confirmer jour après jour.