Henné tatoué sur les mains, Douce odeur de jasmin ; Nous voici chez la femme marocaine, La belle aux cheveux noirs ébène. La déesse au caftan de rêve Nous invite à prendre le thé, Et apeurés que tout s'achève, Nous dégustons, éblouis par la menthe sucrée, Ce doux breuvage dont elle seule a le secret Et qui, de mère en fille, se transmet. La belle au sourire charmeur, Nous fait goûter délices et petits mets, Dont le palais ne saurait nier la douceur, Et dont le cœur se souviendra à tout jamais. Quand vint le moment de nous quitter, Elle nous pria de rester. Mais ne voulant abuser de tant de gentillesse, Nous partîmes, et laissâmes seule la déesse ; Elle qui du fond du cœur nous à aimés, Elle que, pour toujours, nous allons admirer.