Après avoir annoncé le partenariat technologique avec le producteur d'aluminium Hydro en décembre 2022, Mercedes-Benz présente les premiers résultats de sa feuille de route en matière de technologie à faible émission de carbone. Après une phase de test réussie de l'aluminium à faible teneur en carbone avec une part minimale de 25 % de déchets post-consommation, l'entreprise lance cette année la production en série de composants structurels moulés exigeants fabriqués à partir de ce matériau plus durable. L'aluminium testé a une empreinte carbone de seulement 2,8 kg de CO2 par kg d'aluminium. « Sur la voie de la neutralité carbone de notre flotte de véhicules d'ici à 2039, nous franchissons une nouvelle étape : en collaboration avec notre partenaire stratégique Hydro, nous introduisons de l'aluminium à faible teneur en carbone dans nos modèles de série dès cet été. Nous réduisons ainsi l'empreinte CO2 de l'aluminium de 70 % par rapport à la moyenne européenne. Parmi les premiers modèles à être équipés de ce matériau plus durable figureront nos modèles EQS et EQE. » Markus Schäfer, membre du Conseil d'Administration de Mercedes-Benz Group AG, Directeur de la technologie, du développement et de l'approvisionnement Traitement de l'aluminium à faible teneur en CO2 pour les modèles de série Aujourd'hui, Hydro fournit déjà à Mercedes-Benz de l'aluminium à teneur réduite en CO2 provenant d'une électrolyse alimentée par des énergies renouvelables. La prochaine étape consistera à fournir encore plus d'aluminium à teneur réduite en CO2 à la fonderie de l'usine Mercedes-Benz d'Untertürkheim (section de Mettingen). Ce matériau représente environ 60 % du total de l'aluminium utilisé pour ce type d'alliage dans la fonderie de Mettingen et contient au moins 25 % de déchets de post-consommation. À Mettingen, le matériau est coulé en composants structurels sophistiqués pour les applications de carrosserie en blanc. Le matériau est notamment utilisé pour les composants de sécurité, tels que les tours d'amortisseurs des modèles EQS, EQE, Classe S, Classe E, GLC et Classe C. En outre, l'EQE sera équipée de longerons en aluminium à faible teneur en CO2. Mercedes‐Benz prévoit également d'utiliser ce matériau pour diverses autres pièces telles que le cadre de support du groupe motopropulseur électrique de la future plateforme automobile MMA (Mercedes Modular Architecture). Décarbonisation de la chaîne d'approvisionnement en aluminium : feuille de route technologique L'intégration du matériau dans la production en série à grande échelle est la première pierre du partenariat entre Mercedes-Benz et Hydro. Les deux partenaires se sont mis d'accord sur une feuille de route technologique dans le but de réduire au maximum les émissions de carbone dans les chaînes d'approvisionnement en aluminium. Dans le cadre de son Ambition 2039, Mercedes-Benz vise à intégrer dans ses véhicules, d'ici à 2030, de l'aluminium dont l'empreinte carbone a été réduite de 90 % par rapport à la moyenne européenne. Les mesures prises dans ce sens comprennent l'utilisation d'oxyde d'aluminium optimisé pour le CO2 et la réduction des émissions de CO2 résultant du processus d'électrolyse grâce à l'utilisation d'électricité verte et de technologies innovantes. Parallèlement, les partenaires s'efforcent d'augmenter la teneur en matériaux recyclés. Au cours des dix prochaines années, Mercedes-Benz a pour objectif de porter à 40 % en moyenne la part des matières premières secondaires dans sa flotte de voitures particulières. Poursuivre activement une chaîne d'approvisionnement responsable et durable Mercedes-Benz s'engage pleinement en faveur d'un approvisionnement responsable en aluminium et étendra son utilisation de matériaux certifiés, de la mine au fournisseur, conformément aux normes de l'Aluminium Stewardship Initiative (ASI). En outre, Mercedes-Benz et Hydro travaillent conjointement à la mise en place de processus transparents et inclusifs, plaçant les détenteurs de droits concernés au centre des préoccupations. Des obstacles peu élevés à la participation des communautés minières et des populations autochtones sont essentiels à une diligence raisonnable efficace en matière de droits de l'homme, y compris dans les systèmes de certification.