Le président républicain Donald Trump accuse un nouveau camouflet dans l'affaire de la conversation téléphonique qu'il a eue avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Un deuxième lanceur d'alerte a affirmé les propos tenus par le premiers enfonçant un peu plus le clou pour le locataire de la Maison Blanche qui espère rempiler pour un second mandat présidentiel en 2022. Sur Twitter, l'avocat Mark Zaid qui représente le premier lanceur d'alerte, a déclaré pouvoir « confirmer les informations concernant un second lanceur d'alerte défendu par notre équipe juridique ». Un autre avocat de la même firme dans laquelle Mark Zaid travaille, a également ajouté qu'il se pourrait que d'autres lanceurs d'alerte s'ajoutent à la liste pour confirmer que le président américain a expressément demandé à Volodymyr Zelensky de s'ingérer dans les prochaines élections présidentielles en enquêtait sur le rival de Donald Trump, Joe Biden et son fils. L'avocat Mark Zaid qui a confirmé les informations de deuxième lanceur d'alerte a par ailler fait remarquer que ce dernier, dont l'identité est inconnue, a « également fait une déposition protégée par la loi et ne peut pas subir de représailles. (…) Ce lanceur d'alerte a des informations de première main », a-t-il déclaré en référence à l'appel téléphonique qui a eu lieu entre les deux chefs d'Etat le 25 juillet. Alors que Donald Trump n'a toujours pas réagi aux annonces du cabinet d'avocat, il s'en est pris dimanche à Joe Biden sur Twitter. « La famille Biden a été achetée, point à la ligne », a-t-il tweeté, ajoutant qu'il adorerait se présenter contre lui mais qu'il ne pensait pas que ça allait arriver, « Joe l'Endormi ne va pas arriver jusqu'à la ligne de départ (…). Joe devrait laisser tomber », a-t-il déclaré. Ces déclarations sont un réponse aux déclarations de Joe Biden dans la presse. En effet, Joe Biden avait signé samedi une tribune sur le Washington Post affirmant être « prêt à mesurer à tout moment l'intégrité de toute ma carrière passée au service public de ce pays contre le manque d'intégrité de Trump ». Malgré ces nouvelles accusations visant le président américain, les chances qu'il soit destitué sont presque inexistantes. Et pour cause, même si les démocrates votent sa mise en accusation à la Chambre des représentants où ils sont majoritaires, la procédure pourrait être mise en échec au Sénat par les républicains qui se trouvent majoritaires.