La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) est constamment présente pour répondre aux situations les plus difficiles grâce à l'Unité centrale d'identification des victimes de catastrophes. En effet, cette unité a pour mission d'attribuer une identité à des personnes victimes ou décédées suite à des catastrophes naturelles ou accidentelles provoquées, a expliqué le commissaire de police principal, Rachid El Belghiti Alaoui, chef du service logistique et appui opérationnel à l'Institut des sciences forensiques relevant de la DGSN. Il s'agit d'identifier des personnes portées disparues, des victimes d'accidents ou alors des victimes de crimes, à l'instar des victimes des attentats terroristes, a précisé El Belghiti Alaoui, notant que cette unité collabore, dans le cadre de ses missions, avec des spécialités différentes, telles que les secouristes, le médecin médico-légal, les dentistes et les techniciens de scènes de crime. Compte tenu du type des missions qui lui incombent et des scènes sur lesquelles elle intervient, l'Unité centrale d'identification des victimes de catastrophes est composée d'agents préparés et suivis psychologiquement, a-t-il ajouté. Par ailleurs, cette unité comprend deux équipes travaillant simultanément, l'une ante-mortem et l'autre post-mortem. Alors que la première équipe demeure en contact permanent avec les familles des victimes, avec les médecins légistes et avec les autorités travaillant en parallèle pour recueillir toutes les informations qui peuvent être utilisées lors de l'enquête technique, la deuxième équipe se charge du relevage des corps, ainsi que de la collecte des objets et des effets personnels des victimes.