Le roi Felipe VI d'Espagne a dissout, ce mardi 24 septembre, les deux chambres du parlement espagnol et convoqué de nouvelles élections générales, les quatrièmes en quatre ans, prévues le 10 novembre prochain. Cette décision intervient après l'échec des négociations pour former un gouvernement après la victoire du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) lors du scrutin d'avril dernier. Pour acter la décision, le Roi Felipe a reçu la présidente du Congrès des députés, Meritxell Batet, afin de signer le décret de dissolution du Parlement et de certifier la tenue de nouvelles élections générales en Espagne, et ce en application de l'article 99 de la Constitution espagnole. Le Congrès des députés avait rejeté, le 23 juillet dernier, l'investiture du leader socialiste Pedro Sanchez comme chef du gouvernement. Le Parlement n'a accordé que 124 voix en faveur des socialistes, loin des 176 nécessaires à l'élection de Sanchez. Pour rappel, le souverain espagnol, avait bien tenté de parvenir à un accord afin de former un gouvernement, en menant des consultations pendant deux jours. En désespoir de cause, Pedro Sanchez en a appelé aux Espagnols les invitant à voter massivement pour le PSEO. « J'espère que les Espagnols donneront une majorité plus large au Parti socialiste pour que vous ne soyez plus en mesure de bloquer la formation d'un gouvernement qui est ce dont l'Espagne a besoin », a-t-il dit.