Un récidiviste a été arrêté, ce mercredi matin, par les services de la brigade de la police judiciaire de Nador, en coordination étroite avec ceux de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), pour implication présumée dans une tentative d'homicide volontaire à l'arme à feu, constitution d'une bande criminelle s'activant dans le vol qualifié, la falsification et l'organisation de l'immigration clandestine et trafic de drogues et de psychotropes. Un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), indique à ce propos que le suspect, âgé de 31 ans, a été arrêté en compagnie d'un autre individu de 25 ans, à bord d'une voiture immatriculée à l'étranger dans une station de services dans la banlieue de la ville de Laroui en flagrant délit de possession d'un pistolet de calibre 9mm et de 39 balles, outre une somme d'argent. Le mis en cause a opposé une résistance farouche avant que le groupe d'intervention spéciale ne réussisse à le maîtriser et à dégager le danger qu'il présentait, ajoute la DGSN, qui fait également remarquer que l'opération de pointage effectuée sur la base des données des personnes recherchées a montré que le prévenu faisait l'objet de 21 avis de recherche lancés par les services de Sûreté nationale, de la gendarmerie royale de Nador et Beni Ensar, ainsi que par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). Il était recherché, précise-t-on, pour son implication présumée dans la constitution d'une bande criminelle et vols avec violence, organisation de l'immigration illégale, faux et usage de faux, tentative d'homicide volontaire à l'aide de l'arme à feu dans le cadre d'un règlement de comptes lié au trafic de drogue. Le suspect principal et son complice ont été placés en garde à vue à la disposition de l'enquête menée sous le supervision de parquet compétent en vue de déterminer tous les actes criminels qui lui sont reprochés, ainsi que ses liens éventuels avec les réseaux de trafic international de drogues et de psychotropes. L'arme saisie a été remise au laboratoire de la police technique pour besoin d'expertise balistique, en vue de vérifier si ce pistolet avait été utilisé dans des crimes.