Le conflit afghan a fait 1500 civils morts ou blessés en juillet, a annoncé le chef de la mission d'aide des Nations unies en Afghanistan (Manua), indiquant qu'il s'agit du mois le plus meurtrier. « Les efforts de paix se sont intensifiés ces dernières semaines, tout comme le conflit sur le terrain », a regretté le chef de la Manua, Tadamichi Yamamamoto, en appelant toutes les parties à ne pas intensifier les opérations militaires, vu que cela leur offrira une position plus forte dans les pourparlers de paix. Plus de 1.500 civils ont été tués ou blessés en juillet, soit le nombre le plus élevé de tous les mois de l'année en cours et le nombre le plus élevé enregistré en un seul mois depuis mai 2017, selon la Manua. Plus de 50% des victimes civiles ont été atteintes des engins explosifs improvisés des insurgés. Cette cette hausse est due, selon la Manua, à des éléments antigouvernementaux, aux talibans et à la branche afghane du groupe Etat islamique (EI). Les attaques disproportionnées des talibans dans les zones urbaines contre les cibles militaires et de sécurité afghanes se sont multipliées en juillet, causant des dommages aux civils, selon la mission onusienne. Entre le 1er janvier au 31 juin, 1.366 civils ont été tués et 2.446 blessés, selon un précédent rapport de la Manua. Un nouveau cycle de pourparlers entre les Etats-Unis et les talibans a débuté samedi à Doha, selon les talibans, en vue d'un accord pour permettre le retrait des troupes américaines en Afghanistan après 18 ans d'intervention.