Suite à la demande de la mère du condamné Thomas Gallay, le président Emmanuel Macron envisagerait-il d'intervenir personnellement dans l'affaire de ce citoyen français accusé de liens avec le terrorisme, et emprisonné depuis deux ans au Maroc? Thomas Gallay avait été interpellé à Essaouira en février 2016. Il s'était installé dans la ville portuaire depuis 2 années et travaillait à distance, en tant qu'ingénieur en micro-informatique, pour une société française. On l'accusa de soutien financier à des personnes voulant perpétrer des actes terroristes, ce qui lui avait valu une première condamnation de 6 ans, réduite à 4 ans après appel. L'accusé nie tout ce qu'on lui reproche, et ses avocats plaident qu'il a été condamné sur la base de faux aveux, le français déclarant qu'il ne comprenait pas le contenu des papiers en arabe qu'on lui faisait signer. Béatrice Gallay la mère de Thomas a donc fait appel à l'intervention du président Macron. Elle a été reçue le 11 août par Emmanuel Macron. Elle rapporte que le président français a promis de s'en occuper « personnellement ». L'appel de Béatrice Gallay, qui s'est présentée le 11 aout au matin devant le Fort de Brégançon, où le couple présidentiel français passe ses vacances, a été entendu par Emmanuel Macron, selon des médias français. Elle déclare : « Je lui fais confiance, de toute façon je pense que c'est la seule personne à même de résoudre ce problème », « Je me dis que j'ai bien fait de venir. Il m'a entendu, il va s'en occuper personnellement, c'est tout ce que je pouvais souhaiter ». D'après l'accusation, Gallay aurait été « en contact permanent » avec le chef de file d'une cellule de 9 personnes, dirigée par le jihadiste Mailinine Lassir à qui il a « autorisé à utiliser son matériel informatique pour suivre l'actualité militaire de Daech dans la zone syro-irakienne ».