Le Maroc a accepté le transfèrement du Français Thomas Gallay, emprisonné depuis 2016 au Maroc pour son appartenance présumée à une cellule terroriste. "Répondant favorablement à la demande formulée personnellement par le président français" Emmanuel Macron, les autorités marocaines ont donné leur accord pour le transfèrement du Français "afin de lui permettre de purger le reste de sa peine dans son pays", selon un communiqué du ministère de la Justice. Interpellé en février 2016 dans la ville d'Essaouira (sud-ouest), cet ingénieur de 37 ans originaire du sud-est de la France avait été condamné en première instance à six ans de prison, pour "soutien à des personnes ayant voulu perpétrer des actes terroristes". Sa peine avait été revue à la baisse en mars 2017 par la Cour d'appel du tribunal de Salé. Les peines de ses huit coaccusés avaient été en revanche confirmées. Sa mère, Béatrice Gallay, clame son innocence. Elle avait réussi, après avoir échangé avec des journalisté, à entrer en contact avec un responsable de la communication de Macron pour enfin être accueilli, le 11 août 2018, par le chef de l'état même à Brégançon Le communiqué du ministère de la justice rappelle que Thomas Gallay avait été interpellé "pour suspicion de lien avec un réseau terroriste" qui se préparait "à commettre des crimes dangereux pour la sécurité et l'ordre public". Les enquêtes menées à l'époque "avaient permis d'établir qu'il avait mis à la disposition de l'émir de ce réseau ses compétences scientifiques en informatique" pour "des vidéos de promotion de plans terroristes, analogues à ceux utilisés par l'organisation terroriste Daech", acronyme arabe du groupe Etat islamique (EI), d'après le texte. Selon la même source, "des supports et des médias électroniques contenant des vidéos de même nature ont été également retrouvés en possession du ressortissant français lors des perquisitions effectuées à son domicile".