Le ministre de l'Education nationale a adressé une lettre aux cinq syndicats les plus représentatifs du secteur (FNE, UMT, CDT, UGTM ET FDT) pour deux nouvelles réunions, mardi et jeudi. Au menu, le dossier des enseignants « contractuels », puis celui des autres catégories d'enseignants et de fonctionnaires du ministère. « Nous avons reçu ce dimanche l'invitation du ministre de l'Education nationale pour deux réunion le mardi 9 avril et le jeudi 11 avril », a annoncé ce lundi le secrétaire général de la Fédération nationale de l'enseignement, Abderrazak El Idrissi. Les deux rencontres qui se déroulement en présence des cinq syndicats les plus représentatifs du secteur concerneront plusieurs dossiers qui font l'objet d'un bras de fer entre les deux parties. Selon, Abderrazak El Idrissi, la première réunion sera consacrée au sujet des enseignants dits « contractuels », dont la Coordination nationale maintient son refus de signer l'intégration au statut des Académies régionales de l'éducation et de la formation (AREF) et continue de revendiquer son droit d'intégrer le statut de la Fonction publique. La réunion du jeudi portera, pour sa part, sur les autres dossiers en suspens. Il s'agit notamment des cas des enseignants dits « de la Cellule 9 », de ceux que les syndicats désignent comme « affectés en dehors de leur cadre d'origine », ou encore des fonctionnaires du ministère, détenteurs détenteurs de haut diplôme. Dans son annonce, le secrétaire national de la FNE explique que cette invitation au dialogue intervient après la réception, par le ministère de tutelle, d'une lettre conjointe co-signée par les cinq syndicats et datée de jeudi 5 avril. Dans cette missive, il a notamment été porté à la connaissance du département de Saïd Amzazi qu'une correspondance a été ouverte par les syndicats avec l'Organisation internationale du travail (OIT), l'Unesco et les organisations syndicales internationales au sujet de « la détérioration de la situation de l'enseignement au Maroc », des « libertés des syndicats de l'enseignement » et de « l'absence de négociation sérieuses ».