La Vice-secrétaire générale de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Amina Mohammed, a relevé, samedi à Marrakech, que l'Afrique abrite le plus grand nombre de déplacées internes. L'Afrique abrite le plus grand nombre de personne déplacées internes, en raison de plusieurs facteurs, notamment les conflits politiques, la pauvreté, la persécution et l'insécurité alimentaire, a-t-elle indiqué à l'ouverture de la 20è réunion du Mécanisme de coordination régionale pour l'Afrique (MCR) et 3è réunion conjointe du MCR et de l'antenne régionale africaine du Groupe des Nations unies pour le développement durable. La responsable onusienne a affirmé que cette année l'attention est focalisée sur les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées internes, faisant part de se satisfaction de la réaction du continent vis-à-vis de cette situation. « Quelque soit la cause ou la crise, les pays africains ont fait preuve d'une solidarité remarquable plus que toute autre partie du monde », a fait remarquer la vice-secrétaire générale de l'ONU. Mise en œuvre des agendas 2063 et 2030 A l'ONU, a-t-elle poursuivi, « nous somme déterminés à soutenir cette solidarité et ce leadership », rappelant à cet égard la signature de deux partenariats avec l'Union Africaine visant notamment le renforcement de la coopération en matière de paix et de sécurité, ainsi que l'accélération de la mise en œuvre des agendas 2063 et 2030. Elle a en outre souligné que le potentiel de la jeunesse africaine reste largement sous-exploité, appelant à agir pour tirer profit de l'énergie et la dynamique de ces jeunes qui, selon elle, « représentent notre futur et le futur se construit maintenant ». Par ailleurs, elle a mis l'accent sur le progrès notable qu'a connu le continent en matière de l'autonomisation de la Femme, estimant qu'il reste encore du chemin à parcourir pour réduire davantage les disparités liées au genre. La responsable onusienne a, d'autre part, noté que les changements climatiques, la discrimination du genre, la cohésion sociale sur le continent et à travers le monde, ainsi que les mouvements transfrontaliers des personnes sont des défis majeurs que « nous ne pouvons plus en faire face avec des solutions du passé », insistant sur l'importance de la promotion d'une coopération multilatérale.