Et c'est parti pour l'acte 16 des Gilets jaunes. Ce samedi 2 mars, quelques milliers de manifestants ont envahi plusieurs villes françaises pour réclamer haut et fort, pour la seizième fois, leurs revendications fiscale et sociale. Le gouvernement français ne semble pas vouloir y céder. Et les figures du mouvement Gilets Jaunes annoncent un mois de mars « décisif ». Le point. La mobilisation des Gilets Jaunes ne semble pas vouloir prendre fin. Des milliers de Français sont encore sortis dans la rue pour la seizième fois, dans la capitale, à Lyon, Nantes, Rouen ou encore Bordeaux. A Paris, le coup d'envoi de la sixième action des Gilets Jaunes, vers 12h30, s'est passé dans le calme sans véritable affrontement entre les forces de l'ordre et les manifestants. "Paris debout, soulève-toi" scandent les manifestants auprès des riverains qui les saluent. #GiletsJaunes #ActeXVI pic.twitter.com/MYUmzjJW7U — Jonathan Baudoin (@JoBaudoin) March 2, 2019 Rassemblés dans le calme en haut des Champs-Elysées, les manifestants se sont dirigés vers la rive gauche, au sud de Paris, en direction de la place Denfert-Rochereau (XIV), brandissant des pancartes où l'on pouvait lire « La France est pillée par l'oligarchie », « RIC, pouvoir au peuple » ou encore « Nous n'avons pas changé.. », en réponse au Président Emmanuel Macron. Le président français a estimé, le 1er mars, que le mouvement des Gilets Jaunes n'était « plus compréhensible par bon nombre de citoyens » et qu'il fallait un « retour au calme ». Mais la situation a vite dégénéré entre manifestants et force de l'ordre vers le coup de 15h aux Champs-Elysées. Les forces de l'ordre sont rentrées en action, en utilisant le canon à eau et le gaz lacrymogène sur les manifestants. D'autres rassemblements étaient également prévus dans la journée dans plusieurs place parisienne, notamment place Maréchal-Juin (XVIIe) et place de la République, rapporte la presse française. A Nantes, l'atmosphère était « très tendue ». Des affrontements et des échauffourées ont éclaté dans la ville en début d'après-midi. Alors que les quelques 1000 manifestants Nantais essayé de rejoindre le centre-ville, ils se sont opposés aux forces de l'ordre. Ses derniers ont tiré, encore une fois, sur la foule à gaz lacrymogènes. ?? ????❗️Les premières échauffourées ont éclaté à #Nantes, lieu choisi pour la manifestation régionale, dans le cadre de la 16ème journée de mobilisation des "gilets jaunes". | #Acte16 #GiletsJaunes ? @AnnePatinec pic.twitter.com/ZUeniH2U1W — 24h Infos (@24hInfos) March 2, 2019 A Rouen, les manifestants ont brandi des pancartes où l'on pouvait lire « Stop aux taxes et à la vie chère ». Ils ont aussi allumé des feux sur deux ronds-points de la zone commerciale, avant d'être repoussées par les forces de l'ordre en milieu de matinée, rapporte la presse française. #ActeXVI des #GiletsJaunes près de #Rouen : quelques dizaines de GJ est sur la zone commerciale de Tourville-la-Rivière. Deux ronds points bloqués par des feux. pic.twitter.com/mTeBar0fWs — simon louvet (@LouvetSimon) March 2, 2019 Pour le moment, le nombre de manifestants ayant pris part au sixième acte de mobilisation des Gilets Jaunes, n'a pas encore été défini par les autorités françaises. Samedi dernier, quelque 46.000 personnes, selon le ministère de l'Intérieur, avaient défilé dans toute la France contre 41.000 la semaine précédente. Pour les Gilets Jaunes, ce mois de mars est un symbole. Les figures du mouvement appellent à une grande mobilisation parisienne le 16 mars, au lendemain du Grand débat et à la veille des quatre mois de leur contestation. L'opération escargot des forains, qui a été annoncée sur les routes de France ainsi que sur le périphérique parisien avec 15.000 véhicules, a démarré il y a moins d'une heure dans la capitale. L'opération escargot des forains est en cours sur le périphérique à Paris. Les forains se disent " frères des gilets jaunes " #ActeXVI #Acte16 @LCI pic.twitter.com/QdMGAcTgS5 — Florian Litzler (@FlorianLitzler) March 2, 2019