Plus de 32.000 personnes ont pris part samedi 16 mars à l'acte 18 des Gilets jaunes dans toute la France. Cette 18ème manifestation, qui a viré au noir, a connu une violence sans précédent. Pillages, vitrines saccagés, kiosques bus et restaurant brulé, voir même des voitures de police. La ville la plus touchée était Paris. Voici le bilan de ce 18ème acte et ce qu'en pense le gouvernement, les politiciens et les internautes de ses actes violents. #Giletsjaunes ce "gentil" à besoin d'une chemise bleue mais il préfère la voler que bosser. Ce sont des braves gens les GJ la preuve : pic.twitter.com/DOCA8uCIja — Galys-06 (@Galys06) March 17, 2019 Le 18ème acte des Gilets Jaunes, le mouvement qui revendiquait depuis son lancement, il y a quelques mois, la non-application de la taxe sur le carburant, l'augmentation du Smic, davantage de progressivité dans l'impôt sur le revenu et bien d'autres, a connu une tournure violente sans précédent samedi 16 mars. Ce matin, c'est la gueule de bois mais pas pour les mêmes raisons que Castaner… Les Champs Elysées sont dévastés et pas un média ne cite les groupes d'extrême gauche responsables de ces dégâts. Quant à l'amalgame avec les manifestants, cela devient insupportable ! pic.twitter.com/lNBBFCNXV5 — Jean-Lin Lacapelle (@jllacapelle) March 17, 2019 Plusieurs individus cagoulés ont commis plusieurs actes violents. Destruction et incendies de plusieurs commerces et enseignes des Champs-Elysées, voir même des petits commerces comme des kiosques. Ils ont également brulé l'un des célèbres restaurants des Champs-Elysées, Le Fouquet's. Une banque a également été incendiée ainsi qu'une voiture de police. Des heurts ont également éclaté entre policiers et manifestants menant ainsi à de nombreux blessés dans les deux clans. Gérald Barbier, Vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, a évoqué la « destruction de l'économie », faisant allusion au petit commerçant qui n'a pas les moyens de réparer les dégâts causés par les Gilets jaunes. Les gilets jaunes "sont en train de détruire l'économie" pour la CCI de Paris pic.twitter.com/gLxXpok70r — BFMTV (@BFMTV) March 17, 2019 La devanture du Fouquet's en feu #actexviii #acte18 pic.twitter.com/gr9oT0gHqc — Thibault Izoret (@TIM_7375) March 16, 2019 Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, qui s'est rendu le soir même sur les Champs-Elysées, l'endroit le plus touché de la capitale pour saluer le courage et la persévérance de la police à maintenir le calme, a dénoncé ses actes de violence notamment à l'encontre des forces de l'ordre. « Ce n'est pas parce quelque dizaine de personnes viennent nous menacer que nous partirons. J'ai totalement confiance en les forces de sécurité pour être là » a déclaré le ministre. Ce n'est pas parce quelques dizaines d'individus viennent me menacer que nous leur laisserons le terrain. Parce que j'ai pleine confiance en vous. Et vous me trouverez toujours à vos côtés pour défendre votre honneur. Car c'est aussi celui de la République. pic.twitter.com/eLM7zy9bqe — Christophe Castaner (@CCastaner) March 16, 2019 Il a également évoqué la «Marche du siècle» pour le climat qui a rassemblé plus de 134.000 personnes dans toute la France. Et de poursuivre que «quelque milliers de casseurs quelque milliers d'ultra violent quelque milliers de gilets jaunes qui ont perdu au fond tous le sens de la mesure et qui sont venus ici pour plier détruire et attaquer. Et ce soir il en reste encore quelque centaine dans le seul objectif et d'abimer la république donc moi j'ai toute confiance dans les vrais défenseur des droits qui sont mobilisés ici pour préserver l'arc de triomphe pour préserver l'histoire que représente l'arc de triomphe pour préserver au fond la république. Et je voulais au moment présent être à vos côtés». Pour le Président de la République, Emmanuel Macron, il a été fortement critiqué puisque ce dernier se trouvait en vacances de ski, en compagnie de la première dame, Brigitte Macron et quelques invités, comme en témoigne plusieurs photos qui font le tour des réseaux sociaux ce dimanche 17 mars. Salut tout le monde je suis macron mon pays est en pleine émeute et moi je m'éclate avec votre fric c'est trop génial la France!!!du jamais vu depuis 1000 av JC ????? pic.twitter.com/UxvrZghPWQ — Karim Frexit (@DjillarK) March 17, 2019 Le Maire LR de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, a tiré à boulets rouges sur le Président français et son gouvernement en déclarant sur RTL que «le pouvoir est entrain de donner une image déliquescence. On ne devrait pas avoir un président de la République qui va aux sports d'hiver, et un ministre de l'Intérieur qui va draguer en boite», faisant allusion au « scandale » de Christophe Castaner, filmé dans la soirée du 9 mars dans une boite de nuit. EXCLU VOICI – La vidéo du baiser entre Christophe #Castaner et une jolie jeune femme ! pic.twitter.com/dJ4AupQS7Q — Voici (@voici) March 15, 2019 Il a également ajouté qu'ils «devaient être consacrés à leur mission (...) ils ne sont pas à leur place. Après tant de semaines, nous avons la démonstration que monsieur Macron et ses ministres ne sont pas capables de rétablir l'ordre républicain». Mais pas que. Des voix se sont élevées sur les réseaux sociaux qualifiant les vacances du Président de la république «d'honteux pendant que les Français se battent pour survivre, ils se fou du peuple». #GiletsJaunes #Macron Qu'il profite bien ça ne vas pas durer honteux pendant que les français se battent pour survivre il se fou du peuple pic.twitter.com/8Z6zT0DPN6 — didou3506 (@didou3506) March 17, 2019 Emmanuel Macron a réagi à l'acte violent des Gilets Jaunes sur « Twitter », déclarant que «ce qui s'est passé aujourd'hui sur les Champs-Elysées ça ne s'appelle plus une manifestation. Ce sont des gens qui veulent détruire la république, au risque de tuer. Tous ceux qui étaient là se sont rendu complices de cela». Il également souligné que «beaucoup de choses ont été faite depuis novembre, mais la journée d'aujourd'hui montre que sur ces sujets-là nous n'y sommes pas». Dès son retour de son séjour de ski, qu'il a dû écourter, vue la situation qui a viré au noir à Paris, le Président de la république a déclaré, depuis place Beauvau, au côté du Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de l'intérieur Christophe Castaner: «vouloir prendre rapidement des décisions fortes, complémentaires pour que les violences qui ont émaillé l'acte 18 des Gilets jaunes à Paris n'adviennent plus». Dès son retour de #LaMongie, #Macron commente les destructions et pillages à #Paris sur les #ChampsElysees durant l'#acte18 des #GiletsJaunes: "tous ceux qui étaient là se sont rendus complices de ça." Complicité par simple présence, c'est le droit pénal du #NouveauMonde? pic.twitter.com/mIBe1OG3Mg — ?? Реми φ (@Callystor) March 17, 2019