Malgré l'incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, les gilets jaunes ont décidé de défiler dans les rues de la France ce 20 avril. Entre manifestants non autorisés et mobilisation policière en force, tout laisse à penser que le 23e acte sera marqué par des violences et des dépassements du côté des deux camps. Il semble que le camp des gilets jaunes va se scinder en deux le 20 avril. Une partie des manifestants, fichée comme « casseurs » suite aux actes de violence et de vandalisme enregistrés lors du 18e acte, chercherait à descendre en force dans les rues de la France. Face à cette éventualité, les autorités ont mobilisé plus de 60.000 policiers et gendarmes, afin de faire face à ces casseurs. Il faut savoir qu'à Bercy, les gilets jaunes n'ont pas eu d'autorisation pour manifester, mais cela ne les a pas empêchés de descendre dans la rue en masse. De plus, l'interdiction de manifester a été étendue aux Champs Elysées ainsi que du côté de la cathédrale Notre-Dame suite à l'incendie qui a ravagé une partie de sa structure. Les différentes préfectures du pays ont par ailleurs émis une interdiction vis-à-vis des manifestations non déclarées, notamment à Nantes (Loire-Atlantique), Rouen (Seine-Maritime) et de Caen (Calvados), ainsi qu'au niveau d'un rond-point à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Ultimatum 2, Paris dans le chaos ? Sur les réseaux sociaux, certains groupes de gilets jaunes parlent d'un « Ultimatum 2 », notamment « Paris Ultimatum et révolte du peuple ! », qui pourrait bien connaitre la participation d'environ 20.000 manifestants selon les appels lancés dans ce sens. Il est à noter que le message est clair dans ces groupes : manifester de manière non pacifique et jaune. Cela dit, ces groupes restent très secrets sur le point de départ de ces manifestations « hostiles », une façon d'éviter d'être bloqués par les forces de l'ordre, mais aussi pour maximiser le chaos, pensant faire pression sur le gouvernement de cette façon. Par ailleurs, il est à noter qu'Emmanuel Macron va s'entretenir avec le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, qui a dit s'attendre à de « fortes violences » lors du 23e acte. L'objectif de ladite rencontre est de tenter de trouver une potentielle résolution, pour cette journée de manifestation, qui puisse satisfaire tout le monde. Selon les médias locaux, 70 arrestations ont été déclarées par les forces de l'ordre, alors que la police a demandé aux manifestants, au niveau de la Gare du Nord, de prendre part à la manifestation déclarée à Saint-Denis. Ça a commencé assez fort à #GareduNord. La manifestation non déclarée a été dispersée. De nombreuses forces sont positionnées à #Opera et autour de la #Madeleine #Acte23 #GiletsJaunes pic.twitter.com/IHQO9ETLQ6 — Jérémie Ferrer-Bartomeu (@ferrerbartomeu) April 20, 2019