Les autorités locales de Fès, Tanger et El Jadida ont momentanément fermé, ce mercredi 27 février, trois maisons appartenant à des membres dirigeants d'Al Adl Wal Ihsane. L'interdiction d'accéder à trois maisons appartenant à trois membres dirigeants d'Al Adl Wal Ihsane a été scellée par les autorités de Fès, Tanger et El Jadida, a indiqué aujourd'hui la Jamaâ sur son site internet. Il s'agit du domicile d'un membre du « Conseil d'orientation » et de deux membres du « Conseil de la Choura » d'AWI. L'accès est désormais interdit à ces trois locaux sous motif qu'ils sont « non autorisés ». La Jamaâ déclare que « ces décisions administratives sont contraires à la loi et ne sont fondées sur aucune décision judiciaire ». Trois semaines après la fermeture de certaines maisons de dirigeants Adlistes, la mesure prise aujourd'hui par les autorités met l'association dans une situation encore plus critique. AWI est accusée par les autorités d'abriter dans les maisons de ses dirigeants des réunions jugées illégales. Quelques jours après les faits, la Jamaâ s'en était défendue au cours d'un point de presse en évoquant « le droit que garantit la Constitution et les conventions internationales sur la libre réception des citoyens d'invités à leurs domiciles car ce sont des réunion privées dans des lieux privés ».