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Sénégal : Macky Sall bien parti pour rempiler
Publié dans Hespress le 24 - 02 - 2019

Après les Nigérians samedi, c'est au tour des 6,6 millions d'électeurs sénégalais ce dimanche de se rendre aux urnes pour élire leur président pour les cinq années à venir.
Cinq candidats sont en lice pour la magistrature suprême du pays. Ainsi, le président sortant, Macky Sall, se retrouvera face à quatre adversaires, seuls rescapés du nouveau système de parrainages.
Il s'agit en l'occurrence de Benno Bokk Yakaar, candidat de la majorité présidentielle réunie autour de la coalition, Idrissa Seck (Rewmi-opposition), Ousmane Sonko, leader du Pastef (Patriotes du Sénégal pour le Travail, l'Ethique et la Fraternité), Madické Niang (dissident du Parti démocratique sénégalais/PDS) ancien ministre des Affaires étrangères et Issa Sall, député du Parti de l'unité et du rassemblement/PUR.
La concurrence affaiblie
Au terme de trois semaines de campagne, émaillées d'accusations de corruption, de désinformation et de violences, le président sortant, qui a multiplié les activités et les déplacements, semble assuré de rempiler. Il espère, en effet, pouvoir se proclamer vainqueur dès le soir du premier tour dimanche face à une concurrence « à la portée ».
A cet égard, Sall est accusé, élu en 2012 et qui voudrait bien aller jusqu'en 2023, pour « piloter la deuxième phase (2019/23) du Plan Sénégal émergent », d'avoir « éliminé ses rivaux de poids et inhabituellement dégarni la concurrence ».
L'opposition dénonce l'invalidation des candidatures de Karim Wade, fils et ancien ministre du prédécesseur de Macky Sall, Abdoulaye Wade (2000-2012), et du maire déchu de Dakar Khalifa Sall, dissident du Parti socialiste (PS), tous deux frappés par des condamnations judiciaires.
Par ailleurs, et remarque de taille dans le pays de Senghor, pour la première fois depuis 1978, ni le PS ni le Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral) d'Abdoulaye Wade ne présentent leur propre candidat.
Le retour du parrain
A l'occasion de cette élection, et pour apporter son soutien à son fils, Karim Wade, candidat malheureux, l'ancien président sénégalais, Abdoulaye Wade, a fait un retour remarqué sur la scène politique.
Après avoir appelé à brûler le matériel électoral et à s'attaquer aux bureaux de vote, une « attitude de subversion » dénoncée par le gouvernement, l'ancien président, âgé de 92 ans, a expliqué dans un communiqué avoir finalement opté pour une « résistance somme toute ferme mais pacifique », à la suite « de la demande pressante de chefs religieux et de chefs d'Etats voisins ».
« Il va de soi que je ne voterai pas », a ajouté le patriarche de la vie politique sénégalaise, qui a demandé à ses sympathisants d'en faire de même, et « ne pas participer à ce simulacre d'élection », jouée d'avance, selon lui, au profit de Macky Sall.
Les premiers résultats sont attendus dès la fermeture des bureaux à 18H00 GMT mais ne deviendront officiels qu'à partir du 25 ou du 26 février. Un éventuel second tour, se tiendrait vers le 24 mars.
Le Sénégal, qui a connu deux alternances, en 2000 et en 2012, et aucun coup d'Etat, fait figure de modèle démocratique en Afrique.


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