Alors que le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) avait rassuré, il y'a quelques jours, sur l'état de santé de Nasser Zefzafi, il semblerait que le leader du Hirak soit au plus mal. C'est en tout cas ce qu'avance son père Ahmed Zefazi qui, dans un long post Facebook alerte sur « l'état déplorable » de son fils. « Mon fils m'a dit qu'après avoir commencé à prendre les médicaments prescrits, il avait commencé à avoir des hallucinations et qu'il ne contrôlait plus certaines de ses déclarations. Il m'a expliqué qu'il s'était mis à crier toute la nuit, réveillant ses compagnons de cellule qui l'ont assisté autant qu'ils ont pu dans la mesure du possible". هام:في اتصاله الهاتفي اليوم ، أبلغني ابني المعتقل السياسي ناصر الزفزافي أنه بعد شروعه في تناول الأدوية التي وُصفت له… Publiée par Ahmed Zefzafi sur Jeudi 31 janvier 2019 Dans cette publication, Ahmed Zefzafi pousse un cri de détresse et invite les spécialistes des médicaments à lui fournir plus d'informations sur ce qui a été prescrit à son fils (il a publié les noms des médicaments figurant sur l'ordonnance), en demandant une fois de plus à l'administration pénitentiaire de lui fournir le dossier médical de son fils, pour en savoir plus sur son état de santé. Ahmed Zefzafi avait précédemment donné sa version des faits après l'hospitalisation de son fils. Ce dernier explique que le leader du Hirak souffre depuis le mois de mars 2018 de graves problèmes de santé et que l'administration pénitentiaire de Oukacha où il purge sa peine, avait dissimulé son état de santé depuis plusieurs mois.