La superficie totale labourée dans la région Casablanca-Settat durant l'actuelle campagne agricole est de 1.273.470 hectares, dont 82.790 ha dans les zones irriguées, affichant un dépassement de 8 % du programme agricole arrêté pour cette campagne (1.177.782 ha) et de 13 % de plus par rapport à la campagne précédente. L'actuelle saison agricole se déroule dans de « bonnes conditions » au niveau de la région, à la faveur des conditions climatiques favorables du début de la campagne et de la saison des semis de céréales d'automne qui ont contribué à l'intensification de l'activité agricole, indique la direction régionale de l'Agriculture (DRA). La pluviométrie moyenne cumulée jusqu'à mi-janvier est de 194 mm, soit un surplus de 42 % par rapport à la même période 2017-2018 (136 mm), mais un faible déficit de 2 % par rapport à la moyenne pluriannuelle (197 mm). Elle a été caractérisée par de bonnes distributions et régularité au cours des mois d'octobre et de novembre derniers et par une absence à partir de la deuxième quinzaine mois de décembre à l'instar des autres régions du Maroc. Grâce à ces pluies, les agriculteurs ont mené, de manière significative, les opérations de préparation du sol, d'acquisition des semences sélectionnées et des engrais nécessaires pour le démarrage de l'opération de semis. Elles ont également contribué à l'amélioration des parcours et à l'entretien des plantations au niveau de la région. Des risques « gérables » pour la région Ainsi dans les zones irriguées, les conditions sont satisfaisantes en raison de la disponibilité d'eau d'irrigation (dotation en eau d'irrigation de 260 millions m3 et les réserves d'eau au niveau du complexe hydraulique Al Massira-El Hanssali sont de 1.164 millions m3 contre 785 millions m3, soit une hausse de 48 % par rapport à la même date la campagne précédente). Dans les secteurs irrigués, le manque de pluie (décembre/mi-janvier) a induit une forte consommation d'eau d'irrigation. Cette situation s'explique par la coïncidence de ce déficit pluviométrique avec la période de développement des cultures installées, à savoir les céréales et la betterave à sucre. Cependant, ce manque de pluie dans lesdites zones a permis aux agriculteurs de procéder à l'entretien de leurs cultures dans les bonnes conditions d'accessibilité à leurs parcelles. Ce déficit pluviométrique n'a pas beaucoup affecté le développement des céréales dans les zones bours, puisque la faiblesse de la demande climatique au cours de ces deux mois ne dépasse guère 1mm/j, ainsi que des faibles températures enregistrées. La région n'a pas connu de température inférieure à 0°C, à noter que la moyenne minimale a dépassé 3°C, ce qui épargne généralement à la région des risques climatiques comme la gelée et la grêle.