L'Organisation Touche pas à mon enfant a dénoncé et a exprimé sa « profonde inquiétude » suite « aux graves infractions récurrentes » constatées au Centre d'hébergement des mineures du quartier Beni Dibane à Tanger, notamment les tentatives d'intrusion de personnes étrangères mettant en danger les résidentes. L'association a fait part de son inquiétude surtout que cette situation menace la sécurité et la protection des jeunes filles hébergées dans cet établissement. « Nous appelons les autorités compétentes à une intervention immédiate et urgente », a indiqué Touche pas à mon enfant dans un communiqué parvenu à Hespress FR. L'organisation de protection des mineurs, a proposé plusieurs mesures aux autorités locales, notamment le renforcement de la sécurité par le déploiement de gardiens qualifiés et l'installation de caméras de surveillance modernes, la coordination avec les forces de l'ordre pour assurer des patrouilles régulières autour du centre. Touche pas à mon enfant appelle à l'application de sanctions strictes contre toute personne tentant de s'introduire illégalement ou de menacer les résidentes, tout en exhortant à la révision du cadre juridique pour garantir une protection adéquate des mineures dans les centres d'hébergement. Enfin, elle appelle à la mise en place d'un soutien psychologique et social pour les résidentes ainsi que pour le personnel encadrant. « Tout en saluant les efforts déployés par les différents acteurs engagés dans la protection de l'enfance, nous insistons sur l'importance d'une mobilisation conjointe entre l'État, la société civile et les parties prenantes, notamment le ministère de la Famille et de la Solidarité, afin de renforcer la protection de cette catégorie vulnérable et de garantir un environnement sûr et stable dans les centres d'hébergement », indique l'association. « Nous soulignons également la nécessité d'adopter des réformes durables du système de protection sociale, afin d'assurer la sécurité et l'insertion des mineures dans une vie digne et épanouie », et à ce que tous les acteurs de la société civile œuvrent pour garantir les droits de ces jeunes filles, leur offrir un cadre sécurisé, et les mettre à l'abri de toute forme d'exploitation ou de menace.