Ce jeudi, lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, la France a réaffirmé son soutien clair en faveur de la souveraineté marocaine sur le Sahara, marquant une continuité dans l'engagement exprimé par le président Emmanuel Macron lors de sa récente visite d'État à Rabat, et précédemment annoncé dans une lettre au Roi Mohammed VI. Alors que la résolution 2756, prolongeant le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire, a été adoptée à une large majorité (12 voix pour, 0 contre, et deux abstentions), l'Algérie, dans une tentative désespérée, d'amender le texte en introduisant des références aux droits de l'homme a failli à ses « bonnes dispositions ». L'initiative a été vite écartée, soulignant une fois de plus l'isolement diplomatique d'Alger face au consensus international qui se dessine autour du plan marocain. Soutien indéfectible de la France Depuis sa visite au Maroc, Emmanuel Macron n'a pas ménagé ses efforts pour clarifier la position française. « Le présent et l'avenir du Sahara s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine », a-t-il déclaré. Les mêmes mots ont été repris par le délégué de la France à l'ONU, fixant ainsi une ligne diplomatique forte que la France défend désormais sur toutes les scènes internationales, de l'ONU à l'Union européenne. Paris plaide ainsi pour que l'autonomie sous souveraineté marocaine devienne la norme diplomatique, avec l'objectif de stabiliser la région tout en favorisant une coopération renforcée en Méditerranée. Mais, le soutien français ne s'arrête pas là : au-delà de la scène diplomatique, Macron a donné un coup d'accélérateur aux initiatives économiques françaises au Sahara, annonçant des partenariats dans le développement des énergies vertes avec des entreprises comme Engie et MGH Energy. Parallèlement, l'action consulaire et culturelle s'intensifie dans les provinces du Sud, avec l'ouverture d'une Alliance française et la possibilité pour les élèves de Dakhla de passer des diplômes français, comme le brevet et le baccalauréat. La France articule ainsi un soutien politique et économique, renforçant le développement durable de cette région. La réunion de ce jeudi a également mis en évidence la position affaiblie de l'Algérie, qui a tenté, sans succès, d'infléchir la résolution en ajoutant des amendements liés aux droits de l'homme. En s'appuyant sur des questions secondaires, Alger espérait détourner le débat de la question de fond, à savoir l'initiative marocaine. Mais, cette tentative de modifier l'ordre du jour s'est révélée infructueuse : la résolution adoptée ne mentionne ni le référendum ni la proposition de partition suggérée récemment par Staffan de Mistura. Algérie : une stratégie d'obstruction qui s'essouffle L'Algérie, face à ce revers, se retrouve isolée, son discours sur un référendum perdant de plus en plus d'écho. En revanche, le Conseil de sécurité, en renouvelant son soutien aux efforts marocains, réaffirme l'option de l'autonomie comme la solution sérieuse et crédible qu'il convient de soutenir. Ce vote constitue une victoire diplomatique pour le Maroc, qui voit son approche renforcée par le soutien de puissances influentes comme la France et les États-Unis. La déclaration de la France au Conseil de sécurité, en écho aux engagements de Macron à Rabat, porte un message clair : la question du Sahara se dirige vers une résolution dans le cadre de la souveraineté marocaine, avec une implication accrue des acteurs internationaux pour soutenir cette voie. Paris, par son soutien, rejoint un consensus international qui se dessine progressivement, ouvrant la voie à une paix durable dans la région, au bénéfice des populations locales et de la stabilité du Sahel. Ainsi, la France articule désormais une approche complète qui mêle diplomatie, développement économique et soutien à l'éducation, en consolidant le rôle du Maroc comme acteur clé de la paix régionale. Ce soutien va bien au-delà d'un vote : il symbolise une alliance stratégique et un engagement concret pour transformer le Sahara en un pôle de développement et de stabilité dans le paysage méditerranéen et sahélo-saharien.