Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi 21 octobre 2024 Le Matin Établissements et entreprises publics: un programme d'investissement de 137,7 milliards de DH projeté en 2025 L'effort d'investissement des établissements et entreprises publics ne s'essouffle pas. Le portefeuille public prévoit ainsi la mise sur rails d'un programme d'investissement de 137,7 milliards de DH en 2025. Ce montant ressort en hausse de 4% par rapport aux prévisions actualisées de l'exercice en cours qui tablent sur un peu plus de 132 milliards de DH. A l'instar des années précédentes, le gros de ces investissements sera porté par le groupe OCP avec 45 milliards de DH suivi de l'ONEE (13,7 milliards) et des AREF (7,5 milliards). Les Inspirations éco PLF 2025: volume d'investissements historique pour le secteur public! Après avoir présenté devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, vendredi 18 octobre en conseil des ministres, un exposé sur les grandes lignes du projet de Loi de finances pour l'année 2025, Nadia Fettah est passée par la case Parlement en séance plénière conjointe des deux Chambres le lendemain. Il en ressort, en partie, que l'État continuera à assurer le plus gros des investissements avec un volume historique prévu en 2025 de 340 MMDH. A 180,27 milliards de dirhams (MMDH), dont 24,1 milliards au titre de cotisations à l'assurance maladie et aux régimes de pension-retraite, les dépenses du personnel de l'État absorbent plus de la moitié du budget de fonctionnement, soit 56,16%, et représentent 10,96% du PIB l'année prochaine. Cette rubrique apparaît comme la plus rigide dans les dépenses publiques. Conjoncture: la reprise fragilisée par les perturbations agricoles L'économie, partagée entre une industrie en expansion et une agriculture sous pression, révèle des déséquilibres structurels qui fragilisent, in fine, la reprise. C'est, en substance, le tableau brossé par Bank Al-Maghrib (BAM) dans sa dernière revue mensuelle de la conjoncture économique. Au deuxième trimestre 2024, la croissance s'établit à 2,4%, presque au même niveau que l'année précédente (2,5%). Cette évolution résulte d'une contraction sévère de la valeur ajoutée agricole, qui chute de 4,5% en raison de récoltes céréalières décevantes, et d'une légère accélération des activités non agricoles, en hausse de 3,2%. Ce contexte reflète les défis structurels auxquels fait face l'économie, avec une dépendance agricole encore marquée malgré les efforts de diversification. L'Opinion PLF 2025: investissement et emploi, les priorités du gouvernement Comme promis, le gouvernement prévoit de soutenir la création d'emplois dans des secteurs-clés tels que l'agriculture, les BTP et le tourisme, tout en renforçant les programmes d'insertion professionnelle pour les jeunes. En témoignent les mesures prévues dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, présenté, vendredi dernier, devant SM le Roi Mohammed en Conseil des ministres et débattu actuellement au Parlement. L'investissement est également encouragé à travers la nouvelle Charte de l'Investissement, qui vise à attirer les capitaux étrangers et à stimuler les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). Des réformes structurelles dans l'énergie et la gestion de l'eau sont également mises en avant pour garantir une croissance durable, avec un accent particulier sur l'hydrogène vert et la transition énergétique. Surpeuplement des classes: un défi qui s'éternise dans l'université publique La surcharge des classes ne semble pas être un problème exclusif aux écoles. La situation est tout aussi alarmante dans les universités, mettant en péril la qualité de l'enseignement pour toute une génération. En effet, les établissements universitaires à accès ouvert affichent un niveau de surpeuplement important, atteignant 258 % de leur capacité d'accueil, contre les établissements à accès limité, lesquels n'accueillent que 80% de leur capacité, selon le constat alarmant dressé par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) dans son rapport annuel au titre de l'année 2023. Al Bayane Hilale à l'ONU: La diplomatie de l'Algérie souffre de « pathologie schizophrénique » Lors d'une session de la 4e commission de l'Assemblée générale de l'ONU, l'ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a fustigé l'ambassadeur d'Algérie, Amar Benjama, pour sa fixation répétée sur la question du Sahara marocain. Hilale a qualifié cette obsession de "pathologie schizophrénique", accusant l'Algérie d'être prisonnière d'une logique de conflictualité permanente. Répondant aux attaques de son homologue algérien, Hilale a dénoncé le double discours de l'Algérie: « D'un côté, elle se prétend neutre, avançant qu'elle n'est pas partie prenante, mais de l'autre, elle donne des leçons et interpelle notre commission sans jamais s'adresser au Conseil de sécurité", a déclaré l'ambassadeur marocain. Il a pointé du doigt l'attitude "bizarre" d'Alger qui semble fuir les discussions au Conseil de sécurité, responsable pourtant des décisions sur la question du Sahara marocain. Al Ahdath almaghribia Les boulangeries non classées s'invitent au Parlement Hanane Aterkine, membre du groupe PAM, a appelé le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, à prendre toutes les mesures nécessaires pour contrôler les conditions de préparation et de cuisson du pain dans certaines boulangeries aléatoires (non classées) réparties sur les villes marocaines. Dans une question adressée au ministère de tutelle, la députée a indiqué que le pain vendu par ces boulangeries est "trop mou", ce qui aurait de graves conséquences sur la santé des consommateurs à moyen et à long terme. Elle a également souligné que ces boulangeries représentent un véritable risque pour les boulangeries modernes et traditionnelles dans la mesure où leurs activités relèvent de la concurrence déloyale, entrainant la faillite de plusieurs magasins modernes. Importation de viande: appel à sévir contre les contrevenants Après que le gouvernement a annoncé son intention de recourir à l'importation de viandes congelées afin de réduire les prix, la Fédération marocaine des droits des consommateurs a appelé à « accélérer la mise en œuvre de la décision d'importer de la viande, en limitant l'importation d'animaux à une période n'excédant pas trois mois pour l'abattage, avec la présentation d'une preuve aux autorités, tout en prévoyant des sanctions à l'encontre des contrevenants ». La Fédération a souligné la nécessité d'aborder la problématique de la viande rouge dans la perspective d'une crise structurelle, qui nécessite une approche intégrée basée sur la convergence, l'écoute et l'implication active de tous les acteurs, y compris les représentants des consommateurs. Assahra almaghribia Projet de loi sur la grève: les syndicats montent au créneau La colère des syndicats à l'égard du projet de loi sur la grève enfle, après que le gouvernement a prévu sa discussion à la Chambre des représentants mercredi prochain, ce qui augure d'un retour des tensions et de la protestation des salariés. L'UMT a exprimé son ferme rejet de ce projet de loi, réclamant son retrait immédiat du Parlement pour le remettre sur la table du dialogue social. Elle a fermement condamné la démarche du ministère de l'emploi, l'accusant de mener un dialogue social «de forme» sur ce texte. Al Massae L'opposition menace de boycotter la discussion du projet de loi de finances L'opposition parlementaire à la Chambre des représentants a menacé de boycotter la discussion du projet de loi de finances pour 2025, dont les grandes lignes viennent d'être exposées par la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah, devant les deux Chambres du parlement. La menace du boycott a été brandie après que le président de la Commission des finances et du développement économique a annoncé que la discussion de ce texte débutera jeudi prochain, comme convenu au sein du bureau de ladite Commission. Les présidents des groupes et du groupement parlementaire de l'opposition, qui ont assisté à la réunion tenue à la Commission des finances, ont rejeté la date fixée, estimant que l'intervalle de temps entre la présentation du projet et la discussion est insuffisant. Al Alam PLF 2025: crédits budgétaires supplémentaires pour l'éducation, la santé et l'investissement public La ministre de l'Economie et des Finances Nadia Fettah a indiqué que le projet de loi de finances pour l'année 2025 prévoit des enveloppes budgétaires supplémentaires pour les secteurs de l'éducation, de la santé et de l'investissement public, en plus de 6.500 postes budgétaires pour renforcer les ressources humaines dans le secteur de la santé. La ministre, qui s'exprimait lors de la présentation des grandes lignes du PLF 2025 devant le parlement, a expliqué que le nouveau projet de budget prévoit 14 milliards de dirhams pour soutenir la dynamique de l'emploi, 20 milliards pour mettre en œuvre les engagements du dialogue social, 16,5 milliards pour la Caisse de compensation afin de subventionner certains produits de première nécessité et 18 milliards pour réaliser les projets se rapportant à l'eau.