Le montant des subventions allouées au secteur cinématographique a atteint 100 millions de dirhams en 2018, a annoncé jeudi le ministère de la Culture et de la Communication dans un communiqué. En 2018, une subvention de 23 millions de dirhams a été consacrée aux festivals de cinéma, outre une enveloppe de 2 millions de dirhams dédiée au soutien des salles de cinéma. Ces chiffres ont été avancés par le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj, qui présidait la réunion du conseil d'administration du Centre cinématographique marocain (CCM). Laâraj a qualifié le bilan du secteur cinématographique marocain en 2018 de « très positif« , notant que ce résultat reflète les efforts déployés aussi bien par le gouvernement que par les partenaires institutionnels et les professionnels, en vue de promouvoir le paysage cinématographique national. Le cinéma, un art qui ne se perd pas Par ailleurs, le ministre a rappelé les principales orientations du secteur visant à renforcer et à consolider une production cinématographique de qualité, notant que 75 millions de dirhams ont été alloués au soutien de la production cinématographique en 2018, dont 15 millions de dirhams pour la réalisation de films documentaires traitant notamment de la culture et de l'histoire. Il a ajouté à cet égard que la révision du cadre juridique relatif au CCM, le projet de loi portant sur la production cinématographique et le renforcement du cadre organisationnel qui définit les conditions et les procédures de subvention des œuvres cinématographiques, sont autant de chantiers prioritaires pour le ministère qui ambitionne de doter le Royaume d'une industrie cinématographique capable de faire face aux défis internationaux et de promouvoir l'identité culturelle marocaine. Pour sa part, le directeur du CCM, Sarim Fassi Fihri, a passé en revue les différentes réalisations du secteur au titre de l'année 2018. Lors de cette réunion, le Conseil d'administration du CCM a donné son accord pour entamer l'élaboration d'un projet de décret relatif à la cinémathèque nationale, la révision des cahiers de charges, ainsi que l'organisation d'une journée d'étude en partenariat avec les chambres professionnelles sur le paysage cinématographique national.