Voici les principaux titres développés par la presse nationale ce jeudi 29 août 2024 Le Matin Facultés de médecine et de pharmacie: la crise perdure, une nouvelle année tumultueuse en perspective La crise des Facultés de médecine et de pharmacie défie la torpeur des vacances estivales. Elle demeure posée avec la même acuité qui a marqué ses débuts, sinon plus. Le spectre de l'année blanche est en effet plus proche que jamais. Les étudiants, qui avaient déjà boycotté les examens du deuxième semestre (les 5 et 6 juin) ou encore la session de rattrapage de juillet, semblent déterminés à aller jusqu'au bout en boycottant la session de rattrapage prévue le 5 septembre. En tout cas, la décision est suspendue au vote de leurs représentants. Dans ce contexte, des députés de la majorité ont tenté une médiation en vue de décrisper la situation. Leur démarche a ceci de particulier qu'elle vise à impliquer les parents des étudiants, chose que ces derniers rejettent catégoriquement, estimant qu'il s'agit d'une tentative d'instrumentalisation de leur famille dans ce bras de fer. L'initiative a donc peu de chance d'aboutir. Avec la rentrée universitaire et les milliers de nouveaux arrivants, les Facultés de médecine et de pharmacie s'apprêtent à vivre une nouvelle année tumultueuse. L'Opinion Politique migratoire: l'approche marocaine menacée par la crise climatique D'ici 2050, près de 1,9 million de Marocains (soit 5,4% de la population) risquent d'être déplacés à l'intérieur du pays à cause du changement climatique. Ce chiffre alarmant de la Banque mondiale, cité par les représentants de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), lors d'un séminaire organisé les 27 et 28 août à Rabat, souligne l'impératif de revoir la stratégie migratoire du Royaume, qui n'est plus adaptée au contexte climatique actuel. Hausse de la précarité, multiplication des maladies, creusement des inégalités... autant de facteurs qui risquent de s'aggraver si des actions de prévention ne sont pas prises au bon moment. Dessalement, ODD, facture énergétique... le Maroc avance vers le nucléaire Chaque année, le monde entier célèbre la Journée internationale contre les essais nucléaires. Si le mauvais usage de cette énergie a causé tant de torts à l'humanité, aujourd'hui elle se profile comme une solution idoine pour réduire l'empreinte carbone des Etats. Au Maroc, les études sur la filière ont commencé il y a plus d'une vingtaine d'années et, désormais, tout porte à croire que le pays est prêt à franchir le pas opérationnel, surtout pour faire rouler ses futures stations de dessalement. L'enjeu serait d'optimiser l'usage énergétique tout en maintenant les objectifs de développement durable, que le Maroc prône et défend sur la scène internationale. Nadia Fettah annonce une accélération significative du dédouanement Dans un effort visant à optimiser les opérations portuaires et à stimuler l'économie, la ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah, a annoncé que l'Administration des Douanes et Impôts Indirects a réussi à réduire de 30 minutes en moyenne le temps de dédouanement dans les ports de Casablanca et de Tanger Med en 2023 par rapport à l'année précédente. Cette amélioration intervient alors que le nombre de déclarations douanières a augmenté de 4 %, atteignant plus de 1,8 million de déclarations. En réponse aux préoccupations soulevées par une députée à propos des lenteurs administratives au port de Béni Ansar, la ministre a clarifié que la durée moyenne de dédouanement au niveau national pour 2024 est désormais de 7 heures à l'importation et d'une heure à l'exportation. Les Inspirations éco La fraise marocaine fait rougir en Espagne Aux côtés de la tomate, la fraise marocaine dérange bien les producteurs agricoles espagnols. La plus récente sortie du côté ibérique est en effet venue de Freshuelva, l'association des producteurs et exportateurs de fraises de Huelva, qui a lancé un appel à l'Union européenne pour l'instauration de droits de douane sur les fraises importées du Maroc. Le Maroc a considérablement développé sa production de fraises au cours des dernières années, bénéficiant de conditions climatiques favorables pour cette culture et d'investissements dans les infrastructures agricoles. Cette montée en puissance a permis au Royaume de devenir un acteur majeur sur le marché européen, au grand dam des producteurs espagnols. Selon Freshuelva, ces importations mettent en péril la compétitivité des producteurs espagnols, en raison des coûts de production beaucoup plus bas au Maroc. L'Economiste Flambée de l'or: c'est le moment idéal d'investir Alors que l'or atteint des sommets historiques, les experts marocains et internationaux conseillent de miser sur ce métal précieux, valeur refuge par excellence. La flambée actuelle de l'or s'inscrit dans un contexte mondial complexe et incertain, où l'or s'impose plus que jamais comme une valeur refuge. Au Maroc, cette tendance internationale se traduit par une augmentation des investissements dans le métal précieux. Que ce soit pour protéger son épargne ou pour réaliser des plus-values, l'or apparaît comme une option incontournable, surtout avec les hausses prévues d'ici 2025. Pour les Marocains désireux de sécuriser leur patrimoine, le temps est venu de se tourner vers l'or, avec prudence et stratégie. Union du Maghreb arabe: le projet du chemin de fer trans-maghrébin ressurgit Le Secrétariat général de l'Union du Maghreb Arabe avance sur son projet de chemin de fer trans-maghrébin devant relier le Maroc à l'Algérie et à la Tunisie. Malgré les tensions politiques persistantes entre deux pays ciblés, l'institution poursuit ses activités préparatoires du projet, à savoir: l'élaboration d'une étude de faisabilité socio- économique, d'une étude de trafic et de recettes, d'une étude technique (avant-projet détaillé), d'une étude environnementale, d'une étude financière et d'une étude institutionnelle pour la facilitation du transport et du transit transfrontalier. C'est ainsi qu'à ce jour, ses consultants ont réalisé les principaux produits du projet et remis les rapports aux pays membres de l'UMA et à la BAD qui étudie actuellement la possibilité de le financer. Al Alam Année scolaire 2024-2025: 2.000 nouvelles écoles pionnières De nouveaux établissements scolaires sont désormais dotés de classes numériques et d'équipements éducatifs et techniques, renforçant ainsi le programme d'écoles pionnières. Il s'agit de l'un des défis pour inscrire plus d'établissements du Royaume dans ce programme. Dans ce sens, le ministère de l'éducation indique dans un communiqué qu'il s'efforce d'élargir le réseau des écoles pionnières au cours de l'année scolaire 2024-2025 en trois étapes, dans le cadre des dispositions visant à assurer la réussite de la rentrée et conformément aux projets fondamentaux de la feuille de route 2022-2026. En effet, l'année scolaire sera marquée par une hausse de 2.000 établissements scolaires pionniers, qui bénéficieront à près d'un million d'élèves au primaire. De même, l'expérience des écoles pionnières sera élargie à l'occasion de la prochaine rentrée scolaire au cycle secondaire collégial en englobant 230 établissements au niveau national. Al Ahdath almaghribia Secteur des viandes rouges: appel à une stratégie pour surmonter la crise La Fédération marocaine des acteurs de la filière élevage, affiliée à l'Union générale des entreprises et professions, a constaté la rareté des têtes d'ovins et de bovins destinés à l'abattage et à l'engraissement, mettant en garde contre "la hausse dramatique des prix des viandes rouges en l'absence d'une vision et d'une stratégie claires de la part des autorités responsables pour surmonter la crise actuelle". La Fédération a également dénoncé l'absence de réponse du ministère de l'Agriculture et de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires aux multiples correspondances pour examiner et résoudre la crise. En outre, la Fédération a fait part de son indignation vis-à-vis de la mise en œuvre de nouveaux cahiers des charges sans concertation avec les importateurs. Al Massae Un parti alerte le gouvernement sur la gravité du décrochage scolaire A quelques jours de la rentrée scolaire, le parti de La Fédération de la gauche démocratique (FGD) a mis en garde le gouvernement contre les obstacles dans les zones rurales, qui pourraient aggraver le problème du décrochage scolaire. Dans ce contexte, la députée FGD Fatima Tamni a expliqué que parmi les obstacles les plus importants auxquels fait face la rentrée scolaire dans le monde rural figurent le manque de personnel et l'absence des conditions de base pour la scolarisation, un droit constitutionnel et universel pour tous. Dans une question écrite adressée au ministre de l'Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, la députée a souligné que le dernier rapport de l'UNESCO a révélé que le Maroc perd annuellement une somme colossale du fait du décrochage scolaire.