Voici les principaux titres développés par la presse nationale ce mardi 24 juillet 2024 Le Matin Les avocats poursuivent, depuis samedi dernier, leur offensive contre le ministère de la Justice. Dans ce sens, l'Association des barreaux du Maroc (ABAM) a annoncé dans un communiqué publié hier une grève de 72 heures, les 23, 24, 25 juillet, pour protester contre la « validation rapide » du projet de loi relatif au Code de procédure civile. Cette annonce intervenait au moment même où le texte était soumis à l'examen et au vote des députés de la Chambre des représentants, dans le cadre d'une séance plénière qui avait démarré à 10 heures et se poursuivait à l'heure où nous mettions sous presse. L'organisation professionnelle, qui est montée au créneau depuis l'adoption du texte en commission samedi dernier, rappelle néanmoins sa disposition à reprendre le dialogue en tant que partenaire dans la mise en œuvre de la réforme du système juridique. Libération Les recettes fiscales des collectivités territoriales (CT) ont atteint 21 milliards de dirhams (MMDH) à fin juin, en hausse de 15,7% par rapport à la même période l'année précédente, selon la Trésorerie Générale du Royaume (TGR). Cette évolution s'explique par la hausse de 24,3% des impôts directs et de 9,3% des impôts indirects, souligne la TGR dans son récent Bulletin mensuel de statistiques des finances locales (BMSFL), notant que les recettes fiscales ont constitué 83,9% des recettes globales des CT à fin juin 2024. Al Bayane La Chambre des représentants a adopté, lundi, à l'unanimité, lors d'une séance plénière, une proposition de loi modifiant la loi n° 17.99 portant Code des assurances. A cette occasion, Naima El Fathaoui, membre du groupement justice et développement à l'origine de la proposition de loi, a souligné que les événements catastrophiques causent de graves blessures et des maladies physiques et psychologiques nécessitant une hospitalisation de longue durée, laissant les victimes dans un état d'incapacité, ce qui les empêche de respecter le délai de 20 jours fixé pour aviser l'assureur. L'Économiste Pour la première fois dans l'histoire industrielle du continent africain, le Maroc est le numéro 1 de la production de véhicules automobiles! Avec ses usines de Renault- Dacia à Casablanca et Tanger, ou encore Stellantis à Kénitra (Peugeot, Citroën, Fiat Opel...), la plateforme Maroc est effectivement la plus grande base de production de voitures en 2024, loin devant l'Afrique du Sud. A noter que l'Afrique du Sud a été pendant plusieurs décennies le n°1 incontesté de la fabrication de véhicules à l'échelle du continent. Selon les analystes de Fitch Solutions : « Nous prévoyons que la production de voitures au Maroc (véhicules de tourisme et utilitaires légers) atteindra un peu moins de 614.000 unités en 2024, tandis que la production de véhicules de l'Afrique du Sud (véhicules de tourisme et utilitaires) chutera à 591.000 unités ». Par ailleurs, cette tendance sera alimentée par de mauvaises performances logistiques et une augmentation des importations de véhicules en Afrique du Sud en 2024. L'Opinion Le Maroc continue de mettre en œuvre des politiques visant à améliorer les conditions de vie de ses citoyens tout en soutenant le développement économique. La ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah, a récemment dévoilé des initiatives cruciales dans deux domaines clés : le soutien direct aux familles démunies et la réforme des régimes de retraite. Les annonces incluent également des mesures pour réduire l'utilisation des espèces en faveur de la bancarisation. Ces efforts s'inscrivent dans une stratégie globale visant à promouvoir l'inclusion sociale et à dynamiser l'économie marocaine. Le programme de soutien gouvernemental direct a enregistré, jusqu'au 8 juillet 2024, un total de 3,81 millions de familles bénéficiaires, pour un montant global de deux milliards de dirhams. Nadia Fettah Alaoui a précisé que 2,3 millions de familles bénéficient spécifiquement des aides destinées à couvrir les risques liés à l'enfance, tandis que 1,5 million de familles perçoivent une allocation forfaitaire visant à renforcer leur pouvoir d'achat. Les Inspirations éco Dans un contexte économique global en pleine mutation, c'est un exercice budgétaire crucial qui devra être ficelé par le gouvernement en vue de l'exercice 2025. Sous la présidence d'Aziz Akhannouch, le Conseil de gouvernement se penchera, ce mercredi, sur les grandes lignes du Budget 2025, donnant le coup d'envoi au processus annuel de balisage de la gestion des finances publiques pour l'année à venir. Le Conseil se penchera ainsi sur le cadre général de préparation du projet de Loi de finances 2025 et prendra connaissance aussi de la programmation budgétaire triennale 2025/2027. Soulignons, que lors de la même session, le ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Budget, présentera un exposé détaillé sur l'exécution du Budget de l'année 2024. Al Ahdath Almaghribia Le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, a dévoilé lundi la vision du gouvernement sur la réforme en cours du Code du travail, indiquant que le travail technique relatif à ce projet avait été achevé au niveau ministériel. Le texte de loi sera présenté dès la fin des discussions sur la loi organique n° 97.15, définissant les conditions et les modalités d'exercice du droit de grève, a précisé Sekkouri, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants, ajoutant qu' »il y a actuellement deux visions concernant la réforme du Code du travail, soit celle d'une révision profonde de chacune de ses 500 dispositions, soit celle d'une révision thématique, ciblant les dispositions les plus importantes ayant un impact direct sur l'emploi, la protection des droits des personnes et la facilitation des activités des entreprises ». Assahra Al Maghribia Le taux d'insertion des diplômés de la formation professionnelle dans le marché du travail a atteint 90 %, a affirmé lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l'Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. En réponse à une question orale sur les diplômés de la formation professionnelle et des établissements universitaires, Sekkouri a souligné que le taux d'inclusion de ces diplômés s'élève à 70 % immédiatement après obtention du diplôme et dépasse 80 % pour certains établissements de formation, tandis que ce taux atteint 90 % trois ans après obtention du diplôme.