Le délai nécessaire à l'achèvement du code d'éthique et de conduite parlementaire en cours d'élaboration à la Chambre des représentants continue de susciter des interrogations. Selon des sources bien informées, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, envisage de présenter une version du code qui a été élaborée au cours des dernières semaines. D'après une source du bureau de la Chambre des représentants, qui a souhaité garder l'anonymat, la réunion du bureau tenue cette semaine a abordé le sujet du code d'éthique et de conduite parlementaire en cours d'élaboration. Le président de la Chambre des représentants devrait, selon la même source, soumettre le projet de code aux membres du bureau ainsi qu'aux chefs des groupes parlementaires en vue de discussions et de délibérations, dans le but d'accélérer l'achèvement de ce code attendu depuis longtemps au sein du Parlement. Concernant la date prévue pour la finalisation du code d'éthique et de conduite parlementaire, établi à la suite du message royal commémorant le 60e anniversaire de la création du Parlement marocain, la source a prédit que cela se fera au mois de juin. La source a également confirmé la convocation des membres de la commission spéciale chargée de préparer le code d'éthique la semaine prochaine, ajoutant : « Nous avons convenu de commencer le travail la semaine prochaine, et chacun est prêt à aborder ce sujet avec le sérieux requis afin d'élaborer un code conforme aux attentes et aux directives royales. » « Les discussions autour du code d'éthique et de conduite parlementaire pourraient susciter des divergences d'opinions, en particulier en ce qui concerne la défense et le respect de la présomption d'innocence, afin de prévenir toute utilisation malveillante de plaintes contre des personnalités politiques dans le cadre de règlements de comptes », a-t-on indiqué, en soulignant que « ceci ne doit en aucun cas entraver les efforts pour mettre fin aux agissements des individus corrompus. » La source de Hespress a ajouté que « les partis politiques sont mobilisés autour de cette question, et leurs conseils nationaux ont commencé à adopter des codes de conduite et d'éthique rigoureux pour traiter les pratiques passées et prévenir leur répétition. » Les partis ont réalisé des progrès significatifs en matière d'éthique, car plusieurs responsables politiques agissent spontanément en cas de suspicion, en se retirant temporairement et en faisant preuve de retenue, a-t-elle poursuivi, rappelant que « la question de l'éthique est une préoccupation partagée par de nombreux pays et démocraties dans le monde », expliquant qu'en France, par exemple, « les individus accusés de fautes sont suspendus jusqu'à leur acquittement », précisant que « le contexte général actuel encourage le changement, et le code envisagé va confirmer cette évolution. »