Reporters sans frontières (RSF) a publié son rapport annuel sur la situation de la liberté de la presse dans le monde. Le Maroc gagne plusieurs places même si la situation reste encore à améliorer. Le dernier rapport de RSF montre une augmentation de la censure des journalistes dans le monde, il montre des exemples de ces faits, notamment avec des décisions de restrictions qui frappent les médias. Contrairement à la tendance mondiale qui pousse à l'inquiétude sur l'avenir de la liberté de la presse, le Maroc se distingue par une nette amélioration de son classement en gagnant 15 places. Le Royaume se positionne au 129ème rang sur 180 pays, avec un score global de 45,97, en gagnant 15 places par rapport au classement de 2023. Seulement, les indicateurs ne sont pas tous au beau fixe puisqu'il est classé 119ème pour l'indicateur politique avec un score de 40,31, 135ème pour l'indicateur économique avec un score de 35,68, 128ème pour l'indicateur législatif avec un score de 48,92, 125ème pour l'indicateur social avec un score de 50,30, et 123ème pour l'indicateur sécuritaire avec un score de 54,63. Au niveau régional, le Maroc est largement devant l'Algérie classée 139ème en perdant 3 places, la Tunisie, 118ème gagnant 3 places, la Libye (144ème) qui perd 6 places, l'Egypte (170ème) qui perd 4 places. La Mauritanie fait figure d'exemple régional puisqu'elle est classée à la 33ème (86ème en 2023), Selon Reporters sans frontières (RSF) les pays et les forces politiques négligent leur rôle dans la protection et la promotion de la liberté d'expression et des médias. RSF alerte particulièrement sur la baisse plus marquée dans l'indicateur du « contexte politique », qui a chuté de 7,6 points en l'espace d'un an.