La ville de Guercif, connue par sa richesse minière, attise les convoitise des investisseurs des quatre coins du monde. Le dernier en date, la société britannique Predator Oil & Gas a récemment annoncé la prolongation de son contrat avec la plateforme Star Valley Rig 101, dans le but d'élargir ses activités d'exploration gazière à Guercif. Cette prolongation de contrat permettra spécifiquement le forage du cinquième puits, MOU-5, à Guercif, couvrant une superficie de 177 kilomètres carrés, entre le 1er avril et le 31 mai 2024. Notamment, Predator Oil & Gas détient 75 % du permis de Guercif, en partenariat avec l'Office national des hydrocarbures et des minéraux (ONHYM), englobant quatre permis d'exploration pour quatre puits, couvrant une surface de 7.269 kilomètres carrés, les activités de forage étant maintenant achevées. Récemment, Predator Oil & Gas Holding avait exprimé son intention de lever au moins sept millions de livres (9 millions de dollars) en proposant des actions à la vente. Ces fonds seront dédiés à la réalisation de plusieurs tests visant à évaluer les débits de gaz dans son projet au Maroc. L'offre sera dirigée vers des investisseurs institutionnels, avec un prix qui n'est pas encore déterminé, et sera menée à bien via un processus accéléré de constitution d'un livre d'ordres. Les recettes de cette offre seront affectées à la mise en œuvre d'un programme de tests dans certains puits du contrat pétrolier de Guercif, dans lequel Predator Oil & Gas détient une participation de 75 %. La décision de débuter le développement du gaz naturel comprimé (GNC) dépendra des résultats de ces tests, pouvant nécessiter un financement supplémentaire. La société avait évoqué la possibilité de convertir en énergie électrique le gaz nouvellement découvert dans les champs de Guercif, en raison de leur potentiel énorme. Les réserves actuelles de gaz au Maroc sont estimées à environ 39 milliards de mètres cubes, selon le dernier rapport de l'Organisation internationale de surveillance de l'énergie (ONG), basée aux États-Unis. Les prévisions indiquent que, d'ici vingt ans, le Maroc deviendra le principal exportateur de gaz naturel sur le continent africain, grâce à ses investissements massifs dans les infrastructures d'extraction et de traitement du gaz naturel.