La très attendue réunion du dimanche 24 décembre entre les cinq syndicats les plus représentatifs et la commission ministérielle tripartite, axée sur les ajustements du nouveau régime de base, n'a pas dissipé toutes les interrogations en suspens. Selon des sources syndicales, la finalisation d'un accord définitif a été différée à une date ultérieure, probablement ce lundi. Bien que la réunion du 24 décembre ait initialement visé la signature d'un accord entre les deux parties pour mettre fin à une crise de protestations persistante depuis plus de deux mois, des sources syndicales ont révélé que la délégation gouvernementale a sollicité un délai jusqu'à ce lundi pour répondre aux propositions et revendications soumises par les syndicats de l'enseignement. Ces sources ont précisé que les syndicats de l'éducation ont mené des négociations fermes au cours de cette réunion, refusant de parapher l'accord avec la commission ministérielle tripartite tant que le gouvernement ne revoit pas à la hausse ses propositions sur plusieurs points sensibles. Parmi les demandes mises en avant par les syndicats, on retrouve la généralisation d'une allocation de 500 dirhams pour les enseignants du primaire et du secondaire, l'augmentation de la compensation à 1000 dirhams pour les enseignants du cycle qualifiant, ainsi que l'inclusion d'une valeur de 1000 dans le deuxième échelon hors échelle au lieu du cinquième. Les syndicats ont également insisté sur la nécessité de résoudre les questions relatives aux docteurs, aux diplômés supérieurs, à la révision de la formulation des articles du nouveau statut unifié, à l'amélioration de l'offre destinée aux enseignants de « la cellule 10 », et à la résolution des dossiers des cadres communs, ainsi que des attachés de l'administration et de l'économie. Le syndicat national de l'éducation, affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), a souligné avoir abordé plusieurs problématiques lors de la réunion du dimanche, notamment l'augmentation de la compensation de 500 dirhams pour l'ensemble du corps enseignant, toutes catégories confondues. Ils ont également évoqué les dossiers des docteurs, des titulaires de diplômes, des conseillers en orientation et planification. Les pourparlers se poursuivent entre les syndicats de l'éducation les plus représentatifs et la commission ministérielle tripartite. Dans le cas où les résultats des modifications apportées au nouveau statut ne répondent pas favorablement aux revendications formulées, plusieurs coordinations éducatives envisagent des actions plus musclées. Ces coordinations exhortent leurs membres à la prudence et à se préparer à réagir aux développements découlant de ces réunions.