Quelques 500 migrants ont tenté, dimanche 25 novembre, d'escalader les barbelés séparant le Mexique des Etats-Unis, en vain. Ils se sont heurtés à une répression corsée de l'armée américaine. Mais 42 d'entre eux ont réussi à passer entre les mailles du filet avant d'être arrêtés. Les Centraméricains, dont une majorité est hondurienne, a tenté d'accéder aux Etats-Unis à travers la frontière de Tijuana, dans le nord est du Mexique, mais leur espoirs se sont évanouis face à la répression des forces de l'ordre américaines qui ont lancé des gaz lacrymogènes entre les deux murs de barbelés séparant les frontières en plus de plusieurs hélicoptères volant à basse altitude. Secoués et profondément tristes, les migrants dont un grand nombre sont des femmes et des enfants, n'ont plus le choix que de demander l'asile au Mexique et espérer y vivre. « Nous avons le cœur et l'espérance détruits. Nous avions cru que nous étions arrivés aux Etats-Unis, qu'ils nous donneraient l'asile », a commenté un Hondurien de 20 ans qui voyage avec sa sœur et deux enfants. En guise de réponse, Washington a fermé des points de passage avec le Mexique notamment la frontière à San Diego en Californie, dimanche avant de les rouvrir lundi. La fermeture des frontières a provoqué la colère des commerçants mexicains. Lundi, « quarante-deux personnes ont franchi la frontière et ont été arrêtées. Et, pour être honnête, de nombreuses (autres) personnes ont réussi à traverser la frontière (sans se faire arrêter) », a déclaré Rodney Scott, un responsable de la police aux frontières à la CNN. Pour rappel, la caravane de migrants avait débuté le 13 octobre dernier. Partis du Honduras, les migrants qui ont été rejoins par d'autres nationalités ont espéré faire pression sur les autorités américaines par le grand nombre et leur unicité, mais le président américain Donald Trump a fait déployé plus de 5800 hommes pour les empêcher d'accéder aux Etats-Unis.