Dans l'affaire de la fillette qui a été violée à Sidi Slimane, le présumé auteur de ce crime a été entendu ce jeudi par le Procureur du Roi près la Cour d'Appel de Kénitra, qui a décidé de le renvoyer devant le juge d'instruction et ce, après avoir entendu la « victime et sa famille ». Le juge d'instruction près la cour d'Appel de Sidi Slimane a poursuivi la procédure d'interrogatoire du prévenu et a entendu à son tour la fillette, et sa famille et a décidé de donner suite à l'affaire. C'est ainsi que sur la base des exigences de l'article 4 5. du Code criminel il a inculpé la personne concernée (Z.B) pour crime de viol et d'attentat à la pudeur avec violence. Le magistrat du tribunal judiciaire chargé d'instruire à charge et à décharge les enquêtes judiciaires et procéder en toute impartialité à la manifestation de la vérité et prendre certaines décisions juridictionnelles en sa qualité d'enquêteur a également décidé de placer l'accusé sous écrou à la prison de Rommani dans le cadre de la détention provisoire. Il a fixé au 4 juillet la date de la tenue d'une séance d'audition pour approfondir les recherches sur cette odieuse affaire qui a secoué l'opinion publique locale et nationale. Dans le même contexte, la mère de l'accusé de viol a défendu devant le micro de Hespress, l'innocence de son fils des accusations portées contre lui. Elle a reconnu que la petite fille venait chez sa famille et a nié qu'il y ait eu une quelconque inimitié entre les deux familles. Elle a en outre exigé qu'un examen médical d'expertise soit effectué pour prouver les accusations portées à l'encontre contre son fils, estimant que s'il était coupable, elle soutiendrait sa peine conformément à la loi. Pour sa part, la mère de la victime originaire de la ville de Sidi Slimane a exigé que justice soit faite et que les droits de sa fillette lui soient rendus. La fillette en effet, depuis ces faits, souffre de problèmes non seulement de santé mais également psychologiques. Elle a formellement annoncé au micro de Hespress que sa fille avait été violée par « le fils des voisins et confirmé que le l'incident remontait à février dernier. La mère éplorée a déclaré, que selon le médecin, l'enfant avait été violée à plusieurs reprises par un adulte ». Il avait ensuite signalé le fait à la police qui en a fait part au Procureur du Roi. La mère de la victime a confirmé que l'enfant avait dit aux agents de sécurité que la personne accusée de l'avoir violée était le fils du voisin, et ce à plusieurs reprises. Aussi a-t-elle exigé que le violeur de sa fille soit tenu pour responsable et qu'il soit mis en détention. Hassan Mourabit, responsable de la Ligue de l'espoir pour l'enfance marocaine a indiqué que la Ligue et s'est inscrite dans la défense et l'accompagnement de la fillette victime d'abus sexuels, immédiatement après avoir été informée de l'affaire. La ligue a lié le contact avec sa mère, qui souffre d'un cancer, avant de la convaincre de la nécessité de porter plainte auprès des services de sécurité, et de s'en remettre aux médias. Mourabit a déclaré que sa commission a décidé de recourir à des procédures judiciaires en se portant partie civile afin d'obtenir justice pour l'enfant victime, à travers la nomination d'un avocat du barreau de Meknès et d'un membre du bureau de la Ligue, avec un parrainage médical pour l'enfant, afin de suivre son état médical et psychologique. Il a appelé les autorités judiciaires à faire preuve de fermeté face à ce phénomène et autres problèmes de ce genre, considérant que l'histoire de l'enfant de Sidi Slimane est « douloureuse et cruelle, et qu'elle pousse la société à s'interroger. La ligue, a-t-il conclu « a une vision claire de la situation et des preuves irréfutables que la fillette a été victime d'un viol odieux qui nécessite une sanction exemplaire », appelant la société civile et les médias à intensifier leurs efforts pour mettre fin à ce phénomène.