Le groupe scolaire Claude Monet à Mohammedia serait secoué par une affaire de viol d'une mineure française. C'est ce que rapporte mercredi soir nos confrères de Hespress. La police judiciaire de cette ville a convoqué un nouveau mineur pour l'auditionner dans le cadre de l'affaire. Citant une source proche du dossier, il s'agirait du fils d'un haut responsable de Mohammedia, évoqué dans l'affaire de la mineure violée. «Les principaux accusés avaient reconnu les faits qu'on leur attribue, en présentant des excuses à la victime et sa mère au moment où la police judiciaire continue ses investigations dans cette affaire où six suspects sont auditionnés», poursuit le média arabophone. «La sixième personne entendue -une fille- aurait piraté le compte de messagerie de la victime à travers l'application WhatsApp Web et aurait téléchargé des photos intimes de la jeune mineure avant de l'envoyer au principal accusé», explique-t-on de même source selon qui l'agression sexuelle n'aurait impliqué que quatre jeunes garçons. Quatre procureurs du roi près la Cour d'appel de Casablanca se sont penchés sur cette affaire où une élève française du groupe scolaire Monet à Mohammedia a fait l'objet de chantage après son agression sexuelle. «Quatre suspects ont obligé la jeune victime à pratiquer du sexe oral tout en la filmant et en l'agressant physiquement», poursuit Hespress, affirmant que «la mère de la victime affirme faire l'objet de pressions pour abandonner la plainte».