Les poursuites judiciaires à l'encontre de Aziz sont très graves : viol de deux mineures et d'une mère de cinq enfants devant son bambin. Pour se défendre, il a prétendu avoir été lui-même victime d'un viol collectif. Il a été condamné à dix ans de prison. Les magistrats de la chambre criminelle prés la Cour d'appel de Tanger ont rendu, au cours de la semaine écoulée, leur verdict dans l'affaire d'un délinquant notoire accusé d'avoir commis des abus sexuels sur des jeunes filles parmi lesquelles deux mineures. Ce n'est pas la première fois qu'il se présente devant la justice pour le même délit, il avait déjà été condamné dans le passé à deux reprises pour avoir abusé d'un garçon âgé de 14 ans et pour avoir violé horriblement une femme de quarante ans, mère de cinq enfants. Mais, Aziz, né en 1975, n'a pas seulement été incarcéré pour des délits de violence sexuelle, il a plusieurs antécédents : agressions à l'arme blanche, vols qualifiés et notamment pour attentat à la pudeur commis sur des enfants. Les poursuites judiciaires qui l'ont présenté récemment devant la justice l'accusent donc de trois autres viols comme il a été souligné ci-dessus. Selon le rapport du juge d'instruction chargé de l'affaire et aussi d'après les accusations du substitut du procureur général, Aziz avait violé la mère de famille devant le regard de son enfant âgé de six ans. Il l'avait enlevée pendant qu'elle accompagnait son petit à l'école, séquestrée à l'intérieur d'un bâtiment au centre ville et viole par la force. Le bambin hurlait en pleurant et en le suppliant de ne pas faire de mal à sa maman, cette dernière a essayé de lui donner de l'argent qu'il la laisse partir, mais malheureusement ni les larmes de l'enfant ni la détresse de la maman n'ont pu le raisonner. Pire encore, pour se débarrasser du môme, il le prend par le col et lui cogne la tête contre le mur. Et pour ne plus entendre sa voie, il brandit son couteau, mi - coutelas mi-épée, et le menace qu'il tuerait sa maman s'il continuait à pleurnicher. L'enfant se tait; le malfrat abuse de la mère et, une fois son désir achevé, il repart tranquillement laissant derrière lui un enfant horrifié par ce que venait de subir sa maman. L'autre accusation, toujours dans le même conteste, l'accuse pour viol sur la personne d'une mineure, une collégienne qui a été elle aussi enlevée, séquestrée et violée par la force. Il l'avait arrêtée à la sortie de son établissement scolaire à la fin de sa journée d'étude, embarquée sous la menace de sa redoutable arme blanche et, au moment où il a été perdu de vue par les passants, il la poussa dans un coin, l'obligea à baisser son pantalon et la viola par la force; une humiliation scandaleuse qui a provoqué la perte de sa virginité. En fait pour la faire taire au moment où il lui faisait trop mal, il lui avait inséré une pierre dans la bouche. La troisième poursuite judiciaire est liée à une plainte qui a été déposée par une autre jeune fille du même âge. La pauvre fillette travaille en tant que bonne chez un particulier. Elle a été enlevée en bas de l'immeuble de son lieu de travail. En sortant pour aller faire des courses, elle a été attaquée par Aziz qui la viole à l'intérieur de l'immeuble de son habitation. L'abus sexuel a été perpétré de la même manière que le précédent. Devant les magistrats de la cour, Aziz n'a pas nié les accusations des victimes, il a reconnu sa culpabilité pour les trois délits et pour se faire pardonner, il a raconté avoir été lui-même victime d'un viol lorsqu'il avait huit ans. Il a raconté aux juges qu'il avait été victime d'un viol collectif perpétré par une bande de voyous qui n'ont jamais été arrêtés. Après les délibérations, Aziz a écopé de dix ans de réclusion criminelle.