La monstruosité de l'Algérie et de son ambassadeur à l'ONU, Ennadir Larbaoui, n'ont décidément pas de limites. En l'espace d'une année depuis l'arrivée de cet ambassadeur, l'Algérie est effectivement devenue le bourreau de la cause palestinienne à l'ONU. Hantée par sa haine viscérale et maladive contre le Maroc, l'Algérie et son représentant à l'ONU ont à nouveau récidivé en privant la cause et le peuple palestiniens du soutien dont ils ont actuellement grandement besoin aux Nations Unies, à un moment crucial de l'histoire de la question palestinienne. Usant de prétextes fallacieux et éhontés au sujet du Comité Al Qods de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de sa Présidence, l'Algérie a bloqué, successivement, les déclarations du Groupe arabe, du Groupe de l'OCI et du Mouvement des non-alignés (MNA) lors du débat trimestriel du Conseil de Sécurité sur la question palestinienne, tenu ce mercredi. Ces groupes, avaient par le passé, et jusqu'à l'arrivée du nouvel ambassadeur algérien, toujours soutenu de manière inconditionnelle et indéfectible, la cause palestinienne et les droits inaliénables du peuple palestinien. L'Algérie a été le seul et unique pays parmi les 22 Etats membres du Groupe arabe, les 57 Etats membres de l'OCI et les 120 Etats membres du MNA, à s'opposer à la référence au Comité Al-Qods, ce qui consacre le caractère fallacieux de ses assertions au sujet de ce Comité et de sa Présidence, dont le rôle et la contribution à la cause palestinienne sont largement reconnus, hautement respectés et grandement appréciés, non seulement par le leadership et le peuple palestiniens, mais également par la communauté internationale. L'objection répétitive de l'Algérie au soutien international à la Palestine met à nu, au grand jour, que son prétendu appui à la cause palestinienne, n'est qu'un slogan vide, qu'elle instrumentalise politiquement et qu'elle sacrifie sans aucun scrupule lorsqu'il s'agit de s'attaquer au Maroc. Selon des diplomates de haut rang à l'ONU, le blocage par l'Algérie des déclarations de ces trois Groupes, représentant plus des deux tiers des membres de l'ONU, est un nouveau coup de poignard algérien dans le dos du peuple palestinien. Il s'agit également de l'expression la plus hideuse de l'hostilité algérienne contre le Maroc, qui se manifeste dans tous les domaines, de la politique à la diplomatie, de l'histoire à la géographie, du sport aux arts, et des médias à l'espace religieux. Les diplomates accrédités à l'ONU n'arrivent nullement à appréhender, ni d'ailleurs accepter, comment un pays dont le Chef de l'Etat préside présentement le Sommet arabe, sous le slogan chimérique de l'unité arabe, peut-il porter autant atteinte à la cause première arabo-islamique, à savoir la question palestinienne. Ils sont unanimes à condamner la posture algérienne qui est préjudiciable non seulement à la Palestine, mais également à la solidarité et l'unité qui ont toujours prévalu au sein du Groupe arabe, de l'OCI et du MNA, et particulièrement lorsqu'il s'agit de la défense de la cause palestinienne. En outre, le sentiment général à l'ONU à New York est que l'Algérie souffre d'une schizophrénie avancée et incurable. En effet, le Comité exécutif de l'OCI, avec la participation de l'Algérie, a souligné, le 10 janvier courant à Djeddah, en session extraordinaire, la centralité du rôle du Comité Al-Qods, présidé par SM le Roi Mohammed VI, pour faire face aux pratiques dangereuses des autorités d'occupation israéliennes dans la ville d'Al-Qods Acharif, tout en saluant le rôle joué par l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif. Une semaine après, la Mission algérienne à l'ONU objecte à la référence au Comité Al Qods et à sa présidence. En adoptant cette posture, l'Algérie est effectivement devenue l'allié N:1 d'Israël contre le peuple palestinien, qu'elle prive avec préméditation et en connaissance de cause, de l'appui international dont il a désespérément besoin.