La présidence de la coalition de la majorité gouvernementale a tenu vendredi sa réunion mensuelle, au siège du parti d'authenticité et modernité (PAM), durant laquelle ses leaders se sont exprimés sur plusieurs sujets, notamment la hausse des prix, la crise que traverse le pays actuellement, la protection du pouvoir d'achat ou encore les avancées diplomatiques du Royaume. Photo : Mounir Mehimdate Au sujet de la hausse des prix, Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI), a expliqué que « cette hausse concerne tous les pays du monde, surtout après la pression causée par la crise russo-ukrainienne», soulignant que le Maroc est un pays « sûr et dispose de tous les produits nécessaires». Entouré des secrétaires généraux du PAM), Abdellatif Ouahbi, et de l'Istiqlal, Nizar Baraka, Akhannouch a affirmé que « le Maroc a traversé une année difficile, mais les récentes pluies ont atténué la crise», appréciant le fait que les prix n'ont pas grimpé pendant les premiers jours du ramadan, outre la disponibilité de divers produits sur le marché national. Photo : Mounir Mehimdate S'agissant de l'ouverture de la session printemps du Parlement, Akhannouch a indiqué que cette rentrée sera l'occasion de consolider davantage l'état social souhaité par le Roi Mohammed VI, à travers la poursuite de nombreux chantiers, notant que le Maroc a les capacités pour surmonter la crise, et que le gouvernement continuera de communiquer avec la presse pour fournir aux citoyens les bonnes informations. Il a également relevé que ce dernier « n'a pas de baguette magique pour résoudre les problèmes de tous les secteurs, mais il est intervenu pour résoudre de nombreuses crises ». Concernant le secteur agricole, le président du RNI a précisé que « le blé ne représente que 11 % du produit intérieur brut de l'agriculture», mais « il y a d'autres cultures« . De son côté, Abdellatif Ouahbi a déclaré que le gouvernement actuel souffre d'un problème de temps, soulignant l'existence de grandes ambitions, mais la pression du temps, des prix et des problèmes internationaux constituent des éléments frustrants. Photo Mounir Mehimdate Le patron du tracteur a confirmé que le gouvernement va toujours de l'avant, notant que la crise actuelle est une opportunité pour réformer et transformer l'économie. En dépit de toutes les difficultés que connaît le Maroc, il demeure un pays indépendant qui continue de drainer des investissements, a-t-il ajouté. Au sujet de la rentrée parlementaire, Ouahbi a noté que c'est l'occasion d'approfondir les discussions de manière sérieuse au lieu des confrontations verbales, louant les démarches diplomatiques du Maroc et les victoires remportées avec l'Espagne et l'Allemagne. Pour sa part, Nizar Baraka, a fait observer que la coalition gouvernementale est consciente de la situation difficile que traverse le pays en raison des répercussions du conflit en Ukraine et son impact à l'échelle mondiale. Cependant, a-t-il affirmé, « nous sommes fermement résolus à travailler pour atténuer l'impact de cette conjoncture sur les citoyens et les entreprises». Photo : Mounir Mehimdate Le SG d PI a également fait observer que malgré la crise, le gouvernement n'a pris aucune mesure pour réduire les investissements, affirmant que le gouvernement est mobilisé pour servir les citoyens, notamment la classe moyenne et les catégories à faible revenu, et les protéger contre les fluctuations de la conjoncture actuelle. Le pays a besoin de patriotisme économique et l'intervention de tous les acteurs pour obtenir des résultats positifs, a-t-il dit, assurant que le gouvernement continuera à mettre en place les réformes malgré les difficultés et la complexité de cette étape, notant que la majorité se mobilise afin de protéger les petites et moyennes entreprises.