La police espagnole à Sebta a démantelé un réseau illégal de trafic d'êtres humains dirigé par un homme de Ceuta, qui facturait jusqu'à 4.000 euros le passage entre le préside occupé et Algésiras. Les médias locaux n'ont pas mentionné la nationalité de cet homme. Un nouveau réseau espagnol de trafic d'êtres humains qui se faisait des millions d'euros sur le dos de migrants a été démantelé à Sebta. Pour contourner les gardes frontières marocains, ce réseau opérait directement depuis l'enclave, et rusait en utilisant des bateaux de plaisance pour faire croire à de simples balades de riches propriétaires. Les opérations de trafic illégal de personnes utilisant des bateaux de plaisance avaient lieu sur un itinéraire de 14 km, entre Sebta et Algésiras. Le police espagnole qui a enquêté sur l'affaire a pu arrêter 4 personnes impliquées dans ce trafic d'êtres humains, et un bateau de plaisance de plus de six mètres de long a été saisi. Selon les médias locaux de la ville de Sebta, les agents ont détecté l'existence possible d'un itinéraire irrégulier pour l'introduction de migrants entre les villes de Sebta et Algésiras par voie maritime. Les enquêtes ont révélé qu'un habitant de la ville de Sebta dirigeait le groupe de 4 personnes et travaillait avec un autre homme « qui avait pour fonction d'attirer des migrants à transférer dans la péninsule ». Les opérations de transferts concernaient des habitants étrangers en situation irrégulière restés à Sebta. Les trafiquants facturaient des sommes 2 500 et 4 000 euros aux voyageurs clandestins.