Dans le cadre de la poursuite des efforts déployés pour faire face aux dangers d'extrémisme et aux menaces terroristes visant la sécurité du Royaume et la sûreté des citoyens, le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a démantelé ce matin, mardi, une cellule terroriste dans la ville d'Errachidia. L'opération s'inscrit dans le sillage d'une étroite coordination de BCIJ avec la Direction générale de la sécurité nationale (DGSN) concernant cette cellule terroriste, affiliée ou soumise au prétendu « Etat islamique » (EI). Cette dernière a été démantelée, grâce à la concertation des services concernés et au renforcement des efforts déployés par nos services de sécurité pour neutraliser les dangers de la menace terroriste, afin d'empêcher les organisations extrémistes d'atteindre le stade de la mise en œuvre matérielle et de leurs plans et projets qui menacent la sécurité de la patrie et du citoyen. Les interventions simultanées des Forces spéciales de la DGST ont abouti à l'arrestation du principal suspect, un prétendu « émir » de cette cellule terroriste, ainsi que deux de ses membres. Un communiqué publié par le BCIJ indique que les perquisitions effectuées au domicile des suspects, ainsi qu'un magasin appartenant à l'un d'entre eux, ont permis la saisie de matériel informatique, de clés USB, de téléphones portables, de vêtements paramilitaires, et de nombreux manuscrits écrits à la main et imprimés sur Internet qui incitent et glorifient les opérations terroristes, ainsi que des affiches parlant de la soi-disant « province de Khorasan » comme nouvelle base de combat. Selon les recherches, les enquêtes et les opérations de suivi menées sur les membres de cette cellule terroriste, le soi-disant « émir », de ses messages envouteurs, a été actif dans le recrutement et la polarisation des rangs des courants religieux traditionnels. Il a exploité également son commerce (magasin), situé le long d'installations vitales et stratégiques, comme lieu de culte et refuge pour la consolidation de la pensée extrémiste parmi ses disciples tout en leur interdisant la prière dans les mosquées. Il exploitait cet espace commercial pour planifier des crimes crapuleux contre des fonds d'origine terroriste. Une éventuelle victime avait même été choisie comme cible imminente en raison de son travail dans les services publics. Les procédures d'enquête indiquent également que les membres de cette cellule terroriste partageaient des contenus numériques extrémistes, tels que ceux documentant les opérations suicides et les liquidations physiques menées par l'Etat islamique dans plusieurs régions du monde, comme moyen d'alimenter l'idéologie extrémiste et de motiver le simulation de ces crimes sur le sol national. Les membres de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue, soumis à des enquêtes que mènera le BCIJ sous la tutelle du ministère public chargé des questions de terrorisme, afin de révéler les liens locaux et internationaux de cette cellule terroriste et d'identifier tous ses plans et projets de sabotage, ainsi que de procéder aux arrestations de tous les activistes terroristes associés à extrémisme. Le démantèlement de cette cellule terroriste confirme, une fois de plus, les dangers de la menace terroriste à travers la détermination de certaines organisations extrémistes à commettre des crimes qui porteraient gravement atteinte à l'ordre public et aux citoyens.