Le sommet de Bagdad sur la région du Moyen-Orient visant à apaiser les tensions autour de l'Iran, doit se tenir ce week-end en présence du président français Emmanuel Macron. Le nouveau président iranien Ebrahim Raïssi, premier concerné, n'a pas encore répondu à l'invitation. Alors que l'Iran continue de représenter un acteur de déstabilisation dans la région du Moyen-Orient, et même en dehors, certains pays ont tenté de jouer la carte du pré-apaisement, notamment avec l'autre poids lourd dans la région, à savoir l'Arabie Saoudite. Lors de ce sommet régional où seuls les pays concernés sont invités à participer, à quelques exceptions près, il sera question de tenter de baisser les tensions entre les différents pays voisins, et pour ce faire, le président français Emmanuel Macron, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le roi Abdallah II de Jordanie devraient faire acte de présence. D'autres dirigeants régionaux ont été invités mais ils devraient envoyer un représentant, c'est le cas du président turc Recep Tayyip Erdogan et du roi Salmane d'Arabie Saoudite. Pour ce sommet, l'Irak va tenter de jouer les médiateurs entre les différents pays, et c'est dans ce sens que le président français va y aller pour « manifester son soutien au rôle pivot de l'Irak, à la lutte contre le terrorisme et au développement du pays, et contribuer à la baisse des tensions », explique la présidence. Paris qui cherche à maintenir la paix dans le voisinage, veut également continuer de soutenir la stabilisation de l'Iran pour éviter la résurgence de la menace de Daech. Mais l'un des principaux concernés, l'Iran, n'a pas encore confirmé la présence de son nouveau président, à un jour de la tenue de ce rendez-vous régional. Vendredi, le ministère iranien des Affaires étrangères a indiqué qu'une délégation présidée par le chef de la diplomatie, Hossein Amir-Abdollahian, se rendrait à Bagdad, mais le nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, qui a reçu l'invitation au sommet début août n'a pas précisé s'il y participerait. Pourtant ce dernier, avait affirmé qu'il faisait une priorité du rétablissement des bonnes relations avec les pays de la région.