Jamais Sebta occupée n'a été autant au cœur des préoccupations de l'Exécutif espagnol qu'en ce moment. Et Pour cause après le ministre de l'Intérieur c'est au tour du chef du gouvernement de se rendre dans le préside occupé, Sebta. Mais bien plus que Sebta occupée, c'est une lecture froide de la situation dans sa globalité qui s'impose. Les dernières nouvelles sont telles qu'actuellement l'Espagne est en train de s'enflammer. A Madrid après la convocation de notre ambassadrice Karima Benyaich par le MAE espagnol, voilà que le Maroc la rappelle pour consultations. C'est dire la gravité du malaise diplomatique entre les deux Royaumes. De plus, une manifestation se déroule actuellement devant l'ambassade du Maroc à Madrid, en guise de protestation contre les évènements enregistrés hier dans le préside marocain occupé, Sebta. Une poignée de manifestants de l'extrême droite incite à la violence en scandant et en brandissant des banderoles, « Maroc, Etat terroriste » et « sus à l'envahisseur ». Une manifestation téléguidée vraisemblablement par le parti d'extrême-droite xénophobe espagnole, résolument hostile au Maroc mais néanmoins bel et bien tolérée par les autorités espagnoles. Jamais les relations des deux pays voisins n'auront été aussi tendues que sous le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez. Une crise déclenchée par l'accueil, sous fausse identité et avec des documents de voyage trafiqués par les services algériens, du chef des milices séparatistes du polisario, Brahim Ghali et dont l'Exécutif espagnol n'a jamais voulu reconnaitre ni sa responsabilité ni sa complicité avec l'Algérie. Pire la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, cherche carrément la confrontation au moment où elle continue de faire fi des deux communiqués de la diplomatie marocaine au sujet de ce scandale et en minimisant la crise migratoire. Et de continuer d'évoquer et de défendre la « cause humanitaire » pour un criminel et de tabasser à mort des Marocains et de pointer du doigt en tant qu'envahisseurs ceux qui croient voir en l'Espagne un El Dorado. Où est la justesse du propos ?