Les opportunités de collaboration entre le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le Groupe de la Banque mondiale, pour la promotion de l'enseignement supérieur, ont été au centre d'une rencontre ce vendredi entre responsables du MEN et de la Banque mondiale. Dans ce cadre, le ministre de tutelle, Said Amzazi, le ministre délégué chargé de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Driss Ouaouicha, d'une part, et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, et Xavier Reille, Directeur du Bureau Maghreb de la Société Financière Internationale, ont examine les moyens de renforcer la coopération entre l'ensemble de ces parties. En présence de responsables du ministère et d'experts du Groupe de la Banque mondiale, cet entretien a été l'occasion d'échanger sur les priorités du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Maroc et sur les pistes de collaboration entre le ministère et le Groupe de la Banque mondiale afin de les mettre en œuvre, dans le sillage des chantiers de réformes du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, tels qu'établis dans la Loi-Cadre 51.17 relative au système de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique. De plus, l'entretien a également porté sur les options stratégiques à même de relever les défis du secteur qui le rendrait plus efficace, équitable et durable, tout en considérant les meilleures pratiques à l'international. Le ministre de l'éducation nationale, Said Amzazi a tenu à rappeler lors de son intervention que « l'éducation et la formation occupent une place centrale dans le nouveau modèle de développement du Maroc … leur contribution dans la croissance économique et dans le développement humain est indéniable ». L'enseignement supérieur et la recherche scientifique, à travers notamment la formation et la promotion du capital humain, peuvent stimuler la productivité et la création de valeur et concourir, en conséquence, à l'émergence de pôles économiques et industriels, inclusifs et intégrés, au niveau de toutes les régions du Royaume, a-t-il ajouté. Pour sa part, Driss Ouaouicha s'est réjoui de cette collaboration avec la Banque Mondiale « pour la promotion de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique au Maroc et de son accompagnement dans la mise en œuvre des différents chantiers de réformes initiés par le Département, touchant particulièrement à la bonne gouvernance, à l'assurance qualité et à la digitalisation, dans un esprit d'équité géographique ». Le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, a de son côté déclaré avoir évoqué avec les deux ministres « le rôle clé de l'enseignement supérieur comme catalyseur du développement économique et social au Maroc ». En effet, lors de son intervention le responsable à la Banque Mondiale a souligné qu' « en droite ligne avec notre engagement pour le renforcement du capital humain au Maroc, le Groupe de la Banque mondiale est disposé à appuyer les réformes tracées par le Département de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour renforcer la performance du secteur et améliorer la transition des jeunes diplômés vers le marché du travail ».