Dans leur hostilité envers le Royaume, les séparatistes du polisario vont même jusqu'à menacer des entreprises américaines voulant investir à Dakhla dans le Sahara marocain. Les lobbies des séparatistes se trouvant aux Etats-Unis ont ainsi traqué et envoyé des lettres de menaces aux membres du conseil d'administration d'une firme américaine. Alors que la firme américaine de technologies spécialisées en Blockchain Soluna Technologies s'est intéressée au Maroc pour y construire un parc éolien devant produire 900 mégawatts et créer des centres de données colocalisés, les séparatistes du polisario ont tenté de l'intimider pour qu'elle renonce au projet. Les séparatistes sahraouis soutiennent devant les instances internationales que les populations du Sahara sont délaissées par le Maroc, et que celui-ci n'investit pas dans les régions, faisant de cet argument leur leitmotiv pour demander leur « indépendance ». Mais dans la pratique, les séparatistes barrent la route aux investisseurs, comme ils ont fait aux routiers d'El Guerguerat, en les menaçant et intimidant pour que la région ne se développe pas, et servir in fine, leur réquisitoire. Les séparatistes du polisario ne s'arrêtent pas aux provocations en bandes organisées sur le sol marocain, en plus des manifestations violentes dans d'autres pays, ils agissent en véritable mafia on obtenant des renseignements sur les entreprises voulant investir dans le sud du Maroc et en bombardant les décideurs de menaces et de leurs thèses séparatistes. « Ces dernières années ne se sont pas passées sans défis, notre entreprise a été attaquée dans les médias, et directement par des organisations liées au polisario. J'ai été personnellement harcelé par ces organisations et notre firme d'ingénierie a subi des pressions par le polisario pour renoncer au projet », Harmattana déclaré en conférence de presse, John Belizaire, CEO de Soluna Technologies. Répondant à une question de Hespress Fr pour connaitre la nature de ces pressions exercées sur sa personne et son entreprise, Belizaire raconte: « L'un de mes exemples favoris est celui que j'ai vécu personnellement. Alors que je parlais du projet Soluna à l'occasion d'une conférence internationale à New York, une personne de l'audience a levé la main pour poser une question lors de la session de questions/réponses. Et la question était, comment je pouvais dormir le soir en sachant que je faisais un projet à Dakhla? ». Cette personne est une représentante connue de l'une des nombreuses organisations liées au polisario, assure le CEO de Soluna Technologies. « La nature de sa question voulait dire que notre projet encourage des activités dans une zone où on ne devrait pas investir selon eux. J'ai expliqué au monsieur que je ne suis pas un politicien, que je suis un technologiste ». « Un autre exemple, c'est que notre firme d'ingénierie a été appelée à cesser son travail sur notre projet« , a-t-il ajouté en précisant qu'elle avait reçu des « pressions ». « On nous a également dit que plusieurs courriers ont été envoyés à nos investisseurs, aux membres de notre conseil d'administration, des organisations internationales plus larges, en qualifiant notre projet d'illégal dans cette région et en les appelant à les soutenir et retirer leur financement du projet et ne pas le soutenir de plusieurs autres manières », a indiqué le directeur du projet Harmattan à Dakhla. Les membres du polisario aidés de lobbies organisés en associations, en groupes d'intérêt, de partis politiques et d'entités financées par les ennemis du Maroc, ont réussi à atteindre les membres de ces hautes sphères pour les intimider et n'ont pas hésité à traquer le directeur de Soluna Technologies jusqu'à l'endroit où il tenait sa conférence. Qualifiant ces attaques à l'encontre de son entreprise d' »agressives » et de « persistantes », John Belizaire a ajouté que les séparatistes du polisario ont organisé une manifestation devant ses bureaux à New York pendant la visite des Nations Unies. Malgré ce harcèlement des bandes séparatistes et de leurs soutiens, le CEO de Soluna Technologies a affirmé qu'ils allait poursuivre ses efforts « avec la même énergie et le même enthousiasme jusqu'à la fin du projet« . « Ce projet est techniquement faisable et il est également faisable commercialement, et c'est un projet qui peut apporter des avantages significatifs non seulement au Royaume du Maroc mais à cette zone de Dakhla. Je me sentirais très honoré d'apporter quelque chose comme ça dans cette région et de faire de cette région une partie de cette innovation incroyable qui se produit dans le monde« , a-t-il dit.