Pour cause de pandémie Covid-19, les dirigeants des 20 plus grandes économies de la planète ont participé de façon virtuelle à ce sommet de deux jours organisé sous la houlette de l'Arabie saoudite, à laquelle l'Italie succédera l'an prochain. La pandémie et les perspectives d'une reprise économique inégale et incertaine étaient au centre d'un sommet en ligne de deux jours sous la présidence du roi d'Arabie saoudite, Salman ben Abdelaziz Al Saoud, 84 ans. Pour ce qui est de la cause de cette réunion virtuelle, Dame Covid-19 et outre la dette des pays les plus pauvres et la lutte contre le réchauffement climatique, figurait aussi au nombre des principaux engagements du sommet du G20 la promesse de ne ménager aucun effort pour fournir des médicaments, des tests et des vaccins COVID-19 à un prix abordable et équitable à «tout le monde». Les dirigeants du G20, reflétaient ainsi les inquiétudes selon lesquelles la pandémie pourrait aggraver les divisions entre le monde riche et pauvre. Les dirigeants ont assuré d'une volonté commune, la distribution abordable et équitable du futur vaccin contre le Covid-19 dans le monde. Concernant les vaccins, les tests et les traitements, les dirigeants ont déclaré: « Nous n'épargnerons aucun effort pour garantir leur accès abordable et équitable à tous ». C'est le ministre saoudien des Finances Mohammed al-Jadaan qui aura tout résumé lors de la conférence de presse de clôture. « Il y a une reconnaissance claire du G20: si nous laissons un pays derrière nous, nous serons tous derrière ». Entre autres engagements le G20 a également approuvé un plan visant à prolonger le gel des paiements du service de la dette des pays les plus pauvres jusqu'à la mi-2021 et une approche commune pour traiter les problèmes de dette au-delà, selon le communiqué. L'Initiative de suspension du service de la dette a aidé 46 pays à reporter 5,7 milliards de dollars de paiements au titre du service de la dette en 2020, en moins des 73 pays éligibles, et a promis des économies d'environ 12 milliards de dollars. La patronne du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a déclaré que les actions du G20 pour atténuer l'impact du COVID-19 avaient aidé à prévenir des faillites massives et une crise encore plus profonde, mais qu'il y avait plus à faire. « Le monde n'est pas encore sorti des bois face à cette crise. La coopération sera encore plus importante à l'avenir », a-t-elle déclaré. « Nous devons également aider les pays non couverts par le Cadre à lutter contre les vulnérabilités de la dette afin que leurs économies puissent devenir plus résilientes » a-t-elle ajouté. En réponse, les dirigeants ont déclaré dans leur déclaration conjointe, qu'ils encourageaient fortement les créanciers privés à participer à l'initiative à des conditions comparables à la demande des pays éligibles. Lors de cette réunion qui s'est tenue par liaison vidéo, comme beaucoup de rassemblements cette année, le roi saoudien Salman a déclaré dans ses remarques de clôture que le groupe avait «adopté des politiques importantes qui permettront une reprise jusqu'à une économie résiliente, durable, inclusive et équilibrée». Les prochaines réunions auront lieu en Italie en 2021, en Indonésie en 2022, en Inde en 2023 et au Brésil en 2024. Donald Trump a assisté à l'ouverture virtuelle du G20, puis s'est éclipsé avant la réunion des dirigeants mondiaux, consacrée à la réponse à apporter à la crise du Covid-19. Le président sortant qui a préféré aller jouer au golf avait juste défendu sa décision de se retirer de l'accord de Paris sur le climat, le qualifiant d'« injuste et partial ».