L'Enseignante-chercheure en intelligence artificielle (IA), professeur à l'université Cadi Ayyad de Marrakech, Hajar Mousannif a été nominée pour le prestigieux prix « Women Tech », qui récompense les femmes qui rayonnent à l'international dans le domaine des hautes technologies. La jeune enseignante-chercheure, connue pour ses multiples inventions technologiques, vient d'être nominée par le réseau Women Tech pour le prix de la catégorie « Global AI Inclusion Award ». Mme Mousannif est professeur de maching learning et d'analyse de données massives à la Faculté des Sciences Semlalia relevant de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech. Cette enseignante-chercheur est titulaire d'un Diplôme d'Ingénieur d'Etat obtenu en 2005 de l'Institut National des Postes et Télécommunications (INPT) et d'un Doctorat en Informatique obtenu de l'Université Cadi Ayyad, sur ses travaux sur les réseaux de capteurs sans fil et les réseaux de véhicules. Elle compte à son actif plusieurs brevets d'invention en intelligence artificielle, dont un sur le « système ambiant de rétroactions et d'évaluation des apprentissages des étudiants » et un autre sur la « diffusion de contenu personnalisé en se basant sur la reconnaissance des émotions via les terminaux mobiles ». En plus de son expérience académique, elle a présidé le comité de programme de nombreuses conférences internationales. Mme Mousannif a été sélectionnée parmi les 5 meilleures chercheuses d'Afrique du Nord. Elle a reçu de nombreux prix internationaux, tels que le prix L'Oréal-UNESCO et le prix d'excellence Emeraude Litterati. Le réseau Women Tech, basé à Mountain View dans l'Etat de Californie (au cœur de la Silicon Valley), promeut la diversité du genre dans la technologie. Comptant plus de 100.000 membres dans 181 pays, le réseau connecte les talents avec les grandes entreprises et startups leaders valorisant la diversité. Ce prix féminin mondial, créé il y a deux ans par Mme Ayumi Moore Aoki, récompense des filles et femmes d'exception porteuses d'innovation dans le domaine des hautes technologies. Il vise notamment à contribuer à réduire l'écart entre les femmes et les hommes en matière de technologie.