Le PSG raté son déplacement à Leipzig (2-1) et s'est compliqué la tâche en vue de la qualification, tandis que Barcelone et la Juventus Turin ont tous deux gagné, reprenant leur mano a mano dans le groupe G, mercredi en Ligue des champions. La situation s'envenime pour Paris: battu par ses deux principaux rivaux (Manchester et Leipzig) dans son groupe de qualification, le PSG a grillé quasiment tous ses jokers. Et ce, de manière très décevante mercredi en Allemagne, avec une prestation marquée par des erreurs impardonnables à ce niveau. Penalty raté du buteur Angel Di Maria, main de Presnel Kimpembe dans la surface, carton rouge pour Idrissa Gueye puis ce même Kimpembe… La copie est inquiétante pour le vice-champion d'Europe, privé de son trident offensif Neymar-Mauro Icardi-Kylian Mbappé, blessés. Réaliste pour cette revanche de la dernière demi-finale de Ligue des champions, Leipzig ne s'est pas fait prier pour s'imposer. D'abord grâce à l'ancien Parisien Christopher Nkunku, sans pitié pour son ex-club. Puis Emil Forsberg sur penalty. L'occasion était pourtant rêvée de revenir à hauteur en tête de groupe, après la défaite de Manchester United sur le terrain de l'Istanbul Basaksehir (2-1). Car les Mancuniens, eux aussi, se sont mis tous seuls en difficulté, à grands renforts de largesses défensives. Mais ils gardent la main dans la poule, trois longueurs devant Paris. Mission accomplie pour le FC Barcelone, qui rassure sur le plan européen à défaut d'impressionner en Liga. Lionel Messi a marqué sur penalty d'entrée de match contre le Dynamo Kiev (2-1), offrant aux Catalans une troisième victoire en trois journées de C1. Le jeu n'est pas encore tout à fait au rendez-vous, à l'image d'un Antoine Griezmann toujours transparent, mais la qualification est toute proche pour les Barcelonais. La première place risque bien de se jouer face à la Juventus Turin, comme prévu. Les Turinois ont en effet fait honneur au retour en C1 de leur superstar Cristiano Ronaldo, touché récemment par le Covid-19, en s'imposant chez les Hongrois de Ferencvaros (4-1), dans un des seuls stades avec public de la soirée de mercredi. Mais le Portugais n'a pas marqué, préférant offrir une passe décisive à son partenaire Alvaro Morata, auteur d'un doublé. La mission s'avérait difficile, elle a vite viré à l'impossible pour Rennes à Londres. Sans leur joyau Eduardo Camavinga, les Bretons ont vite rendu l'âme, concédant deux penalties à Timo Werner et un carton rouge à une équipe de Chelsea bienheureuse de voir les buts venir à elle aussi facilement (3-0). L'expérience de l'Europe, qui manque cruellement aux Rennais, n'échappe en revanche pas du tout à Séville. Menés et réduits à dix contre Krasnodar, les Andalous ont su retourner la situation pour s'imposer (3-2) et rester à égalité avec le club anglais en tête de groupe (7 points). Erling Haaland n'en finit plus d'affoler les statistiques: le prodige norvégien n'a que vingt ans mais compte déjà… 14 buts en Ligue des champions, après son doublé sur le terrain de Bruges (3-0). Soit 16 buts toutes compétitions confondues (sélection incluse) depuis début septembre. Battu en ouverture de la C1 sur le terrain de la Lazio (3-1), Dortmund est cette fois bien lancé, avec la première place du groupe F (6 points). Un peu plus tôt, les Italiens étaient passés tout proches d'une première déconvenue cette saison dans la compétitions européenne, manquant de perdre à la dernière minute sur le terrain du Zenit Saint-Pétersbourg (1-1). Mais l'assistance vidéo a secouru la Lazio, en signalant un hors-jeu sur cette ultime action. Les Romains, déjà dans la tempête pour des suspicions de « violation des protocoles sanitaires » en championnat, évitent ainsi un nouveau coup dur et sont deuxièmes de groupe.