L'assassin du professeur français tué par un Russe tchétchène pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet en classe, avait des contacts avec un djihadiste russophone en Syrie, ont annoncé des sources proches du dossier. Alors que 7 personnes ont déjà été inculpées dans le cadre de l'enquête ayant suivi le meurtre de l'enseignant, une source proche du dossier citée par l'Afp a affirmé que les enquêteurs sont remonté jusqu'à des liens entre le présumé assassin et un djihadiste russophone en Syrie. Mais l'identité de ce dernier n'est pas connue jusqu'ici. Selon le journal le Parisien, cette personne localisée grâce à son adresse IP serait basée à Idleb, dernier bastion rebelle et jihadiste en Syrie. Le présumé assassin de l'enseignant, un russe nommé Abdoullakh Anzorov âgé de 18 ans, aurait revendiqué son acte en laissant un message audio dans lequel il dit avoir vengé le prophète en reprochant au professeur de l'avoir « montré de manière insultante ». Peu après son crime, le jeune réfugié avait abattu par la police. Alors que c'est le parquet antiterroriste qui a été saisi dans cette affaire, 7 personnes au total ont été été inculpées, dont six pour « complicité d'assassinat terroriste ». Parmi eux, deux mineurs de 14 et 15 ans, poursuivis pour avoir désigné le professeur à l'assaillant à la sortie du collège en échange d'une somme d'argent. Ils ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.